Chapitre 8 - Abby

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Hello, quand vous lisez ce chapitre mercredi soir 23/08, je suis partie pour un séjour de deux jours. Je n'ai pas eu le temps de relire avant de publier. Ça sera pareil pour le chapitre 9 de vendredi 25/08. Bonne lecture :)

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— On t'interpelle comme ça tout le temps dans la rue, maintenant ? me questionne Julia en soupirant quand on rentre dans l'appart après avoir passé la journée dans Paris.

— Dix fois, j'ai compté, rajoute Éline nous faisant rire.

— Ça dépend des jours, parfois je passe incognito et parfois c'est comme aujourd'hui.

— Demande à Gabin de jouer ton garde du corps, ça lui donnera une raison de te fixer, rétorque Julia avec amusement.

— Laissez-le respirer, me sens-je obligée de le défendre même si je m'en veux instantanément. Ce n'est pas facile pour moi comme pour lui. On ne s'attendait pas à ce que le passé nous rattrape.

Les filles se regardent, je sais ce qu'elles se disent alors je m'y prépare mentalement.

— Elle le défend à nouveau, dit Julia.

— Elle est toujours amoureuse de lui, ajoute Éline.

Je leur lance un oreiller dessus pour me venger. Elles explosent de rire en me le renvoyant.

— Tu te rappelles quand tu m'as dit que tu avais des sentiments pour lui dans ma chambre de Crous et que tu t'es mise à chialer parce que tu ne voulais pas ?

— J'aurais tellement voulu être là, s'exclame Julia. Pourquoi mon appart était aussi loin ?

— T'as rien loupé, marmonné-je. Ce moment n'a jamais existé. Bon, on mange ?

Les filles acquiescent, je commande des pizzas et en attendant que le livreur arrive, je leur fais visiter l'appart. Alors qu'on sort de ma chambre, Julia pointe la porte de Gabin.

— Si on faisait un peu le bordel ?

— Non, dis-je en riant. Parce qu'après c'est sur moi que ça va retomber. En plus je me suis jurée de ne jamais remettre un pied dans cette chambre. Le soir qu'il était bourré m'a suffi.

— On en reparle dans quelque temps, chuchote Éline.

— Quoi ?

— Rien du tout.

Elle me sourit innocemment avant que la sonnette ne résonne. Sauvée par le gong, mais je compte bien savoir ce qu'elle sous-entendait.

Plus tard dans la soirée, alors que les filles dorment dans mon lit, je suis incapable de trouver le sommeil. Le canapé n'est pas forcément agréable pour dormir. Je suis sur mon téléphone et j'en profite pour répondre à des commentaires sous ma dernière vidéo quand j'entends la porte s'ouvrir. Ça ne peut-être que Gabin qu'on n'a pas revu de la journée. Je verrouille mon appareil pour rester dans le noir de la pièce, je n'ai pas forcément envie qu'il me voit. Par contre, je peux l'observer librement avec la lumière du couloir qui se reflète quand il ouvre la porte. Cependant, je ne sais pas si c'était une bonne idée. Je déchante très vite en remarquant très bien la nana qui l'accompagne. Une sueur froide dévale le long de mon dos et je serre les poings contre la couverture. Je m'en doutais que ça allait arriver au bout d'un moment. Mais non, je n'étais pas préparée à la chose. Comment peut-il ramener une fille ici alors que son ex est là ? Et non, cette fille n'est pas une Sophie. Elle n'est pas là pour parler travail, plus pour se faire culbuter. Je m'empêche de souffler pour ne pas qu'ils m'aperçoivent quand elle se met à glousser comme une chatte en chaleur.

Bouge de là, meuf ! Arrête de poser tes mains sur lui.

Et vas-y, que je te colle une poitrine démesurée sous son nez, oui parce qu'en plus ça, elle est presque aussi grande que lui. Encore ! Je savais que c'était plus son style que moi. J'avais raison de me méfier de Sophie quand j'ai vu son physique avant de la connaître. Non je ne suis pas jalouse, juste un peu. Ça a l'air bien plus simple pour s'embrasser, se câliner quand on fait presque la même taille. Avec moi, on a une relation longue distance même quand on est ensemble dans une pièce.

En coloc avec mon EXOù les histoires vivent. Découvrez maintenant