Chapitre 3

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-Il y a quelqu'un ?


Il n'y eu plus de bruit, et je me re-plongeais dans mon travail.

Mais un autre bruit se fit entendre et je sursautais.


-Heho ? Appelais-je. Papa ?


Comme il n'y eu as de réponse, je décidais d'aller voir par moi-même. Je descendais de mon lit et dévalais les escaliers.


-Maman ?


J'arrivais dans la cuisine et je sentis un courant d'air derrière moi. Je me retournais et ne vis rien. Je fronçais les sourcils et arrivais au milieu de la cuisine.

Je vis un mot déposé sur la table du milieu.


C'est moi :)


Je prit le papier et le froissais dans ma main.


-Si c'est une blague c'est pas drôle ! Criais-je agacée.


J'attendais un son, un mouvement, une réponse. Mais rien. Silence de mort. Je soupirais et remontais dans ma chambre. Mais je vis un nouveau mot sur la porte de ma chambre.


C'est une blague qui n'en es pas une !


Je cru que j'allais m'évanouir. J'arrachais le papier de la porte, entrais dans ma chambre et m'enfermais. Qui que ce soit, je ne voulais pas me retrouver seule avec lui.

Je me jetais sur mon lit quand je vis un nouveau mot, collé sur mon cahier.


C'est intéressant ce que tu fais, je peux t'aider ? :)


-Stop ! Hurlais-je ! C'est qui ?


Un bruit se fit entendre dans le couloir et je me précipitais en dehors de ma chambre. Il y eu du vent, sortant de je ne sais ou et la porte claqua violement et se referma.


Sur la rampe d'escalier était collé un autre mot.


C'est moi.


Je n'y touchais pas et dévalais les escaliers. J'attrapais ma veste, sortais et refermais la porte brutalement. Mes mains tremblaient et je n'avais qu'une

envie : fuir.

Mes bras et mes jambes tremblaient et j'avais la chair de poule. Je commençais a dévaler la rue et tournais. Je voulais aller loin, le plus loin possible du monde. Je ne voulais croiser personne. Je finis par décider d'aller en forêt. Je devais être tranquille, là-bas.

Je courrais encore et encore et finis par arriver au bord du bois. Je m'abaissais et reprenais mon souffle.


-Tout va bien, me répétais-je, tu vois ? C'est finis. C'était qu'un rêve.


Je levais les yeux. Un post-it, sur le premier arbre.


Non, c'est pas un rêve.


Oh, mon dieu... Je couinais de terreur et détalais parmi les arbres.

Je devais absolument m'échapper de ce cauchemars, ca ne peux pas être réel ! Je me répétais que tout allais bien aller tandis que je courrais dans la forêt, comme une possédée.


Un post-it !

T'enfuis pas ! :)


Je criais et continuais a courir. J'entendais des pas derrière moi.

Je ne vais pas te faire de mal, enfin pas tout de suite :)


Je continuais a courir et les larmes coulaient le long de mes joues, tandis que les pas se rapprochaient.

Tu es trop effrayée... Je reviendrais.



Je t'auraisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant