Chapitre 14

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J'allumais mon ordinateur afin de voir si l'on avais retrouvé Marjorie. Je surfais en même temps sur les réseaux sociaux et sur les sites d'informations, afin de trouver tout ce que je pouvais. Mais au bout d'un moment je me rendit compte que pleins de personnes parlaient, sans même savoir ou elle se trouvais. Et c'était cela d'ailleurs qui angoissait tout le monde. Une jeune fille en sang avais réussis a disparaître si bien que même la police ne pouvais la retrouver. Cela effrayais les habitants du coin, eux qui pensaient vivre en sécurité totale. Mais c'était faux. Personne n'es vraiment en sécurité, même ici dans la campagne perdue.

Alors que j'allais éteindre mon pc, je vis soudain un statut sur facebook, d'une fille Mina, que je croisais souvent dans les couloirs. Celle-ci affirmais avoir vu un garçon de sa classe marcher a quatre pattes près de chez elle. Il étais en sang et poussais des grognements. Elle affirmais ne pas avoir eu le courage de s'approcher car la peur avais prit le dessus.

Je fermais mon ordinateur et courais allumer la télévision.

-Qu'est-ce qui ce passe ? Demanda mon père en train de cuisiner.

-Je croit que quelqu'un d'autre a disparu.

Je zappais a toute vitesse et tombais sur la chaîne d'information. J'attendis quelques minutes et trouvais enfin ce que je voulais voir. Les forces de l'ordre arrivaient devant chez Mina et lui posaient des questions sur ce qu'elle avais vu et entendu. On la voyais avec ses parents, et ils semblaient tous très bouleversés.

"Je rentrais tranquilement des cours, comme je le fais tous les jours. Sauf que la, j'ai vu David, un garçon de ma classe qui n'étais pas venu en cour aujourd'hui. J'allais venir vers lui et il s'est mis a quatre pattes et il a marché, mais c'était pas humain. On aurais dit une sorte de bête !"

Mina fit une pause et se passa la main sur le front. Elle avais peur et au fond, je la comprenais. Tout le monde aurais réagis comme elle l'avais fait.

"Ensuite j'ai arrêté de marcher et je me suis caché derrière une voiture, et il est passé près de moi sans m'apercevoir. C'est la que j'ai vu qu'il était en sang et que je l'ai entendu pousser des grognements."

Le reportage montrais ensuite la maison du témoin et les lieux ou David avais été vu. On avais retrouvé des traces de sang et la police commençais les recherches de ce cotés de la ville. Les journalistes recommendaient a tous de faire attention et d'éviter de se promener seul en ville, afin d'éviter des attaques.

Personne ne savais si ces évènements étaient un jeux que Marjorie et David avaient commencé dans lesquel il fallais faire peur a la population locale, ou bien si ces deux-la avaient été victimes d'une attaque quelquoncque. Mais peut-être c'étaient-ils drogués, comme l'avais envisagé mon père.

Je soupirais. Je savais que demain, l'ambiance au lyçée serais catastrophique. Je posais ma tête sur le canapé, et mon père annonça que la nourriture était prête. Tout le monde s'installa et ma mère m'annonça qu'elle m'accompagnerais au lyçée demain. Je lui en était reconnaissante.

Après le repas, je remontais dans ma chambre et mon père vint me voir.

-Hey, tu vas bien ? Me demanda-t-il en me voyant recroquevillée sur moi-même.

-J'ai peur, je croit.

-C'est normal je comprends. Les deux personnes qu'ils ont vu étaient des élèves de ton lyçée et c'est une réaction normale.

Il me caressa les cheveux.

-T'inquiètes pas, je suis sûr qu'ils vont vite trouvé des explications a ce qu'il c'est passé.Tu les connaissais ?

-Je connaissais Marjorie. Et j'avais déja vu David plusieurs fois, répondis-je. Mais ça me fais peur d'imaginer des gens que je connais agir comme ça et disparaître !

-Je comprends... Tu sais Clémence, parfois quand il arrive quelque chose a certaine personne, cela les change complètement. Certains traumatismes peuvent les affecter si fort qu'ils en oubliront le sens de leurs vie, leurs identité... Peut-être que ces deux la ont vécu récemment des évènements trop fort qui les ont choqués. Regarde, ils étaient en sang. Il y a peut-être eu une attaque violente.

-Mais ces attaques sont ciblées sur des personnes de notre lyçée. Ca fais peur.

-Essaie de ne pas y penser, dit mon père. Ne laisse pas ces évènements t'empêcher de vivre normalement.

Il me souhaita bonne nuit en s'en alla. Je restais dans mon lit sans parvenir a m'endormir. Au bout de plusieurs heures seulement, le sommeil me gagna enfin. 

Je t'auraisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant