Chapitre 6

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Je profitais du fait que ma mère se leva pour aller chercher le dessert, et me faufilais dans le couloir. Alexis me suivis des yeux et prétexta vouloir aller au toilettes.
Quelques secondes plus tard, il était a mes côtés dans le couloir. Il se colla contre moi, et m'embrassa comme si sa vie en dépendait. Je le repoussais doucement, ne voulant pas le blesser. J'avais aucune envie que ma mère nous vois en train de nous embrasser alors que nos invités nous attendent, c'était trop impolis.

-Pourquoi t'es comme ca ? Chuchotais-je.

-De quoi comme ca ? Me demanda Alexis.

Il était dans le déni. Il refusais d'admettre qu'il n'était pas de bonne humeur et je décidais de laisser tomber l'affaire. Il tourna les talons et reparti dans la salle a manger. J'allais le suivre lorsque mes yeux tombèrent sur un post-it.

"Je te veux"

Je le prit délicatement, l'emportait dans ma chambre et redescendais.

-Clémence te voila ! S'exclama mon père. Peux-tu nous apporter la bouteille de vin s'il te plais ?

Je hochis la tête et m'executais. Lorsque je revint avec la bouteille, je remarquais le regard de Victor posé sur moi. Je tournais la tête, mal a l'aise.
Alexis souriais poliment.

Le dessert fut mangé accompagné des blagues de mon père et des rires de Marco. Victor, Alexis et moi avions tous la tête dans notre part de gâteau.
Le portable de mon copain sonna. Il prit quelques secondes pour lire le message puis déclara :

-Je suis désolé mais je vais devoir y aller.

Il se leva, salua tout le monde et se dirigea vers la sortie. Je l'accompagnais, déçue qu'il doive me quitter si tôt. Avant qu'il passe la porte, je l'enlaçais par derrière. Il se crispa, surpris, puis se retourna et m'embrassa tendrement.
Puis il s'en alla brusquement.
Je retournais au salon et vit que tout le monde s'était levé. Mon père et ma mère riaient toujours avec Marco et Victor se tenais a l'écart, les yeux dans le vague, comme s'il était dans son monde a lui.
Ma mère m'aperçu et me fit signe de la tête, me montrant Victor. Elle me demandais simplement de m'occuper de lui.

Je me forcais a sourire et m'avancais vers lui. Mais quelque chose en moi me criais de ne pas m'approcher de lui.

Je t'auraisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant