Chapitre 36

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-Oui ! Je me rappelles ! 

Les larmes coulaient le long de mon visage. Je me souvenais de tout, maintenant. 

-Oui ! Oh Victor, je me souviens de tout ! Nous sommes tombés amoureux très jeunes, et nous nous étions promis que jamais rien ne nous séparerais ! Mais personne ne voulais accepter notre union car nos parents s'étaient disputés, et notre écart de richesse était trop important. Alors tes parents ont déclarés qu'ils feraient tout pour empêcher notre mariage malgré le fait que nous étions épris l'un de l'autre. Toute la ville s'est divisé entre les riches et les pauvres et c'est devenu la guerre civile. 

-Oui, dit Victor heureux que je me souvienne enfin. 

-Tout le monde nous as interdit de nous voir, et tout le monde s'entre-tuais. Oui je me rappelle ! Les pauvres de notre ville se sont prit aux riches par vengeance et notre amour est devenu le prétexte pour tuer. Tout le monde en a fait une affaire personnelle. 

-C'est cela, dit Victor en m'embrassant. 

-Un jour, ils sont arrivés chez moi et ont jurés de tous vous tuer, toi, ta famille et tous les nobles de cette ville... Alors je suis venue et je t'ai prévenu, ce qui t'a sauvé. Ce soir, c'était un bain de sang. Puis, lorsque des villageois nous ont vu nous embrasser, ils m'ont attrapés et ont jurés qu'ils allaient me tuer, car ils nous ont accusé d'être la cause de ce massacre. 

-Oui, mon amour, dit Victor dans un sanglot. 

-Avant de nous quitter, nous nous sommes promis que dans une autre vie, nous allions revenir et tous les détruire. Nous allions tuer tous ceux qui nous avaient fait du mal, nous allions tous leur faire regretter. 

Victor s'allongea contre moi et me serra contre lui. Je le serrais contre moi. 

-Ils m'ont brûlés vive, puis t'ont pendu. 

Je l'embrassais. 

-Nous sommes revenus. Et nous allons les détruire. Tu es revenu, Victor, maître des enfers.

Victor m'observa, puis me caressa la joue. 

-Tu te souviens enfin de tout... C'était tellement dur sans toi ! 

-Je suis la maintenant, dis-je en posant mes lèvres contre les siennes.

Je me levais, laissant les draps tomber sur le sol et dévoiler ma nudité sans aucune gêne

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Je me levais, laissant les draps tomber sur le sol et dévoiler ma nudité sans aucune gêne. Maintenant que je savais que je n'étais pas juste "Clémence", mais que j'étais surtout Adélaïde, je n'éprouvais plus aucune gêne devant Victor. Il était celui que j'avais toujours aimé, dans l'autre vie comme dans celle-ci. Alexis n'avais été qu'un détail insignifiant a côtés de lui.

Je me plaçais devant le miroir, souriant a Victor qui m'observais, allongé sur le lit. Je me regardais a nouveau et observais ma peau blanche, grise, et parfois noire a certain endroit. Je me sentais enfin moi-même et me demandais comment j'avais bien pu réussir a supporter des années en tant que simple humaine. Maintenant que je me souvenais de qui j'étais vraiment, mon passé me semblais insignifiant. Je repensais a mes parents actuels, a ma mère qui venais de mourir et mon père qui ne savais même pas que ma mère venais de s'en aller, et qui étais quelque part, dans la nature. 

Je t'auraisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant