Je t'aurais

Chapitre 5

J'enfilais ma robe a toute vitesse, tentais d'arranger mes cheveux a toute vitesse et descendais les escaliers tandis que ma mère venais ouvrir.

-Ah bonjour Marco ! Salua ma mère.

-Bonjour ma chère Mathilde. Tu vas bien ?

Ils échangèrent des banalitées tandis que je les observais, cachée sur le côtés. L'homme avanca et je vis une ombre qui le suivais. Je ne parvenais pas a bien détailler nos invités.

-Viens par ici, Clémence ! M'appela ma mère.

Je m'approchais et elle posa sa main sur mon épaule.

-Ma fille est un peu réservée au début... Expliqua ma mère.

-Bonjour Clémence, je m'appelle Marco et voici mon fils Victor.

Victor fit un pas en avant et me fit un sourire que je lui rendis, mal a l'aise. Celui-ci ne sembla pas remarquer ma gêne, et j'en profitais pour le détailler. Il avais des cheveux noirs qu'il plaquais avec du gel, tel un mafieux. Ses yeux bleus étaient perçants et lorsque son regard se posais sur moi, j'avalais de travers avec l'horrible impression qu'il était capable de lire dans mes pensées.
Victor me mettais encore plus mal a l'aise que d'habitude.

-Bonjour ! S'adressa Victor.

Je me retournais et réalisais qu'Alexis venais d'entrer dans la pièce. Je lui souris et il avanca vers moi.

-Alexis, se présenta mon amoureux en se collant contre moi.

-Victor, répondit- il avec son regard perçant.

Je sentis une tension s'installer entre les deux garcons, mais heureusement ma mère rompis le silence.

-Installons-nous a table !

Elle plaça chacun de nous sur une chaise précise. Alexis se tenais a côtés de moi et je me retrouvais en face de Victor qui me fixais avec un léger sourire. Mon père et Marco discutaient côtes a côtes et ma mere se tenais au milieux.
Le repas fut spécial. Victor entapa la conversation, brisant ainsi le silence qui régnais dans notre partie de la table.

-Dans qu'elle classe es-tu ?

-Je suis en première littéraire et toi ?

-Pareil. Et toi Alexis ?

-Moi aussi, répondit-il sèchement.

Je baissais les yeux, confuse. Le comportement de mon copain m'agacais. Je savais qu'au fond il n'avais qu'une envie, c'était de passer du temps seul avec moi. Il était déçu.