-Oh, ma chérie... Je suis désolée, j'aurais pas du te parler comme je l'ai fait.
-C'est pas grave, maman.
Mes parents échangèrent des regard et je montais lentement dans ma chambre, afin de me reposer. Mon corps me faisait mal de partout. Je m'allongeais dans mon lit. Je ressentais des douleurs aiguës dans mes bras, mes jambes et mon dos. Je soufflais, afin de me relaxer.
Je repensais aux derniers événements vécus. Je saisis mon téléphone avec l'envie de parler a quelqu'un qui pourrait me comprendre et m'aider. Luc, mon ami qui avais toujours été très proche de Maxime.
-Allô ?
-Luc, tu vas bien ? C'est Clémence.
Il soupira.
-J'ai dû mal a continuer ma vie normalement... J'arrive pas a le croire... Clémence, j'avais vu son cadavre ! Je te jure qu'il était bel et bien mort !
-Je sais, Luc...
Je décidais de lui demander de venir, afin de pouvoir lui expliquer ce qui venais d'arriver. Au fond de moi, je sentais que Clarisse et Alexis s'étaient éloignés de moi ces derniers temps et je ne me voyais pas me confier a eux. J'attendis un peu, puis descendis et allais l'attendre dans mon jardin.
-Salut ! Ecoute, je n'ai pas beaucoup de temps car mes parents ne veulent pas que je sortes trop longtemps...
J'hochais la tête et commençais a lui expliquer ma visite chez Maxime, les menaces au téléphone, les crises, le réveil a l'hôpital, l'arrivée de Maxime et l'état dans lequel il était ainsi que la tentative de meurtre et mon départ précipité.
-Et maintenant, en ce moment même il y a des attaques a l'hôpital...
Il soupira.
-Je pense que Maxime n'est pas dans son état normal, jamais il ne t'aurais étranglé. Écoutes, l'année dernière Maxime était fou amoureux de toi mais tu venais de te mettre avec Alexis, alors il n'a rien dit. Il souffrais en silence et dès que Clarisse l'a su, elle s'est rapprochée de lui, lui a fait du charme et l'a persuadé de te laisser tomber. Jamais Maxime ne t'aurais étranglé, même s'il ne pouvais pas être avec toi, il n'aurait pas fait ça. Bon Clémence je doit y aller, mais fais attention a toi d'accord ?
Il fila et me laissa seule et perturbée.
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Je m'enfermais dans la salle de bain et laissais court a mes larmes. Je plaquais mes mains sur la lavabo et suffoquais de chagrin. Comment avais-je pu ne pas me rendre compte du comportement étrange qu'avais eu Clarisse dans mon dos ? Elle ne m'avais même pas expliqué que mon ami était amoureux de moi et avais préféré le draguer derrière mon dos et le persuader de m'oublier. Elle aurait pu me tenir au courant !
Je sentais de la colère venir et décidais d'aller lui rendre une petit visite afin de remettre les choses au clair. !Je sortit, claquais la porte et prit un médicament pour apaiser les douleurs que mon corps me faisait subir. J'appliquais vivement de la crème sur chacune de mes blessures et mit un grand sweat et un skinny jean afin de cacher mes bleus.
Je courrais dans la rue, animée par la rage qui bouillonnais a l'intérieur de moi. Tous les sentiments que j'avais accumulé ces derniers jours avec ce qui m'étais arrivé alimentais encore plus la colère qui montais.J'arrivais devant sa maison qui m'étais si familière et avançais furieusement. J'allais sonner quand j'entendis son rire a l'arrière du jardin. Je marchais vivement en direction de la voix et me cachais derrière le mur de la maison pour l'observer. Mon sang se glaça. La scène qui se déroulais devant moi me semblais irréel et démentielle.
Ma meilleure amie se trouvais dans les bras de mon petit copain et riait en l'embrassant. Je restais immobile a les observer, les bras tremblants. Je décidais d'écouter ce qu'ils se disaient, histoire d'en savoir plus.
-Imagine si Clémence voyais ça !
Elle rit de plus belle.
-Elle le saura jamais, dit Alexis.
Je sortit.
-Justement, elle le sait, dis-je en me montrant.
Clarisse me regarda sans comprendre ce qui se produisait. Alexis lâcha la fille et se précipita vers moi.
-C'est pas ce que tu croit !
-Oh non, c'est bien pire que ça il me semble... Dis-je en sentant la rage sortir.Tu me trompais depuis un bon moment et toi tu as fait semblant d'être mon amie en draguant chaque garçon qui s'intéresserais a moi !
Clarisse ria puis s'avança vers moi.
-Tu as en a mit du temps a tout comprendre !
Je me tournais et regardais Alexis dans les yeux.
-Et toi t'es qu'un monstre !
Il s'avança vers moi.
-Mais je m'en fiche d'elle, c'est toi que j'aime Clémence ! Attends, reviens !
Je lui mit une paire de claques et m'en allais.
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Je t'aurais
TerrorClémence avais de la chance; elle avais tout ce qu'elle désirais : une vie calme, un copain, des amies... Mais tous ces rêves furent chamboulés lorsqu'elle reçu sa première lettre. Cher lecteur, j'espère que vous n'avez pas peur...