Alors que Marjorie s'avançais vers moi et que j'entendais ses pas se rapprocher, je fermais les yeux en sachant que ma fin étais proche. J'aurais dû rester chez moi. Je regrettais amèrement de ne pas être venue en voiture, afin de m'assurer de pouvoir quitter les lieux vite fait, sans danger. Tant pis...
Mais alors que je m'attendais a ressentir la main de la fille qui se tenais près de moi,j'entendis du bruit et relevais la tête. Je vit une voiture foncer vers moi. Je restais les yeux rivés devant moi, me disant que peut-etre ma fin serais plus rapide si la voiture m'écrasais. Mais le véhicule s'arrêta a quelques centimètres de moi, et je sentis des bras me prendre violemment par les épaules.
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-Clémence ? Clémence est-ce que tu m'entends ?
J'ouvrais péniblement les yeux. Je ne ressentais rien, et ma vue étais floue. J'étais peut-être morte. Oui cela devrais être cela, car on ne survis pas lorsqu'on a se trouve près d'une personne déshumanisée remplie de sang et une voiture qui vous fonce dessus.
-Suis-je morte ? Soupirais-je.
-Non, tu ne l'es pas.
Je soupirais, en ressentant les forces me revenir doucement. Peu a peu, mes sensations revinrent et je ressentis mes membres a nouveau.
-Comment te sens-tu ?
J'ouvrais les yeux et réalisais qui me parlais.
Victor se tenais la, devant moi, me regardant droit dans les yeux.
-Je me sens... revenir a moi.
Il soupira, soulagé.
-Tu m'as fait une belle frayeur ! Qu'est-ce qui t'a prit d'aller te promener seule sur les routes désertes ?
-Je voulais m'assurer que mes amies allaient bien. Je n'ai pas trop pensé aux conséquences.
Il m'observa, puis me sourit.
-Demande moi la prochaine fois, d'accord ? Je t'emmènerais. Bon, c'est pas tout mais je dois prévenir tes parents que tu es la avant qu'ils pensent qu'il t'es arrivé quelque chose.
-Oh je t'en supplie ne leurs raconte pas ce qu'il c'est passé !
Il m'observa, réfléchissant a ce que je venais de dire. Je voyais dans ses yeux qu'il hésitais.
-D'accord mais a une condition ! Dit-il en se rapprochant de moi.
-Tout ce que tu veux ! Lançais-je.
Il rit doucement puis alla chercher son portable. Je l'observais mentir a mes parents sous mes yeux et je souris comme une idiote. Je passais ma main dans mes cheveux désordonnés en riant, tandis que j'observais Victor l'air de rien. Je devais avouer que je le trouvais très beau, dans sa chemise grise et son pantalon noir profonds. Il avais vraiment la classe.
-Bon, tu sais quels mensonges j'ai dû raconter a tes géniteurs par ta faute ! Lança-t-il d'un air sérieux.
Je l'observais en hochant la tête et ne pouvais me contenir, j'explosais de rire.
-Ne rit pas de la sorte ! Tu aurais pû être morte !
J'hochais a nouveau la tête, mais un sourire resta sur mes lèvres.
-Tu es vraiment inconsciente, Clémence.
Je le regardais d'un air blessé, ne sachant pas quoi répondre. Il s'avança vers moi, et mon sourire quitta mes lèvres pour se placer sur les siennes.
-Tu sais que tu viens de me promettre quelque chose ? Tu me dois la vie, mais surtout tu as promis de faire tout ce que je voudrais ?
Il me regardais avec les yeux rieurs.
-Que veux-tu ?
-Te voler un baiser.
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Je t'aurais
TerrorClémence avais de la chance; elle avais tout ce qu'elle désirais : une vie calme, un copain, des amies... Mais tous ces rêves furent chamboulés lorsqu'elle reçu sa première lettre. Cher lecteur, j'espère que vous n'avez pas peur...