Chapitre 18

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Il m'embrassais tendrement et approcha son corps du mien. Sa main toucha mon visage puis se posa dans le bas de mon dos. 
Je mit fin a notre baiser, bouleversée. 

-J'ai tenu ma promesse, dis-je en baissant les yeux. 

Il soupira, déçu. Je me levais, afin de l'éviter et surtout de m'éloigner de lui.

-Victor, c'était plus que gentils de ta part de m'avoir sauvé. Je te dois la vie et tu as ma reconnaissance a vie, tu le sais déjà je pense... 

Je me retournais et le fixais. Il me regardais intensément lui aussi. 

-Mais je ne veux pas qu'il se passe quelque chose entre nous. Je ne te connais pas, enfin je te connais très peu et je suis très amoureuse d'Alexis. Je suis sa petite copine depuis un bon moment et je ne veux pas le perdre. A chaque fois que toi et moi sommes seuls a seuls, il se passe des choses et je ne veux pas faire d'erreurs. 

Il me regardais, sans rien dire. 

-Tu comprends ? Demandais-je. 

Il hocha la tête, en silence. 

-J'aimerais rentrer chez moi, maintenant si cela ne te dérange pas. Je suis épuisée avec tout ce qu'il viens de m'arriver et je voudrais me reposer.

J'enroulais mes bras autour de moi, en signe de protection. Victor se leva en hochant la tête. 

-Je comprends Clémence. Je vais te ramener chez toi, il n'es pas question que tu y ailles a pieds ! Et je m'excuse de t'avoir embrassé, j'ai laissé mon envie prendre le dessus et j'ai ignoré le fait que tu es en couple. Je t'ai blessé et je m'en veux. J'aurais dû te demander la permission et être sûr d'avoir ton accord. Je te promet que cela ne se reproduira plus. Je ne suis pas un homme qui force les gens, et je veux que tu le saches. 

J'hochais la tête, et lui expliquais que ce n'étais pas grave. Il descendit et je le suivais. Il m'ouvrit encore la portière, conduit a nouveau a toute vitesse et me déposa a la maison. 
Je sonnais et mes parents vinrent m'ouvrir. 

-Oh, Victor ! S'exclama ma mère. 

-Bonjour, madame. 

-Comment vas-tu ? 

-Très bien et vous ? 

-Nous allons bien... Tu veux entrer ? 

-Non, j'allais partir, je suis juste venu déposer Clémence. A bientôt ! 

-Au revoir ! 

Mes parents refermèrent la porte et se dirigèrent vers le salon. Ils adoraient Victor, et je les comprenait car il avais l'image du beau jeune homme parfait, l'enfant modèle que tout le monde désire avoir. Il aurait pu rendre n'importe qui jaloux ou envieux car il avais ce charisme qui faisais craquer n'importe qui. Je m'asseyais dans le canapé et allumais la télévision. Je vit que la police effectuais des recherches dans la forêt, non loin de notre maison. Le visage de mes parents laissais voir la peur qui les habitait, cette même peur qui habitais tous ceux qui vivaient ici. 

Le téléphone sonna et nous fit tous sursauter. Je me levais et décrochais. 

"Allô ? Clémence ? C'est Clarisse"

-Tu vas bien ? 

Je l'entendis haleter et je comprit qu'elle pleurais. 

-Qu'est-ce qu'il y a ? Demandais-je. 

-C'est Maxime... il a été retrouvé pendu dans sa chambre. 


Je t'auraisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant