Chapitre 11

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Le lendemain, le lycée contacta les élèves en urgence, prévenant que nous n'avions pas cour. En allumant mon ordinateur, je vis que la police avais trouvé des traces étranges dans la bibliothèque. Cela avais inquiété les authoritées et on avais finis par conclure que les cours ne reprendraient que dans quelques jours, une fois que la police aurais terminé son travail. 
Tout cela me paraissait étrange, Marjorie avait été vue par une enseignante dans la cour. On avais retrouvé des traces de sang dans certains couloirs et la police avais fouillé l'établissement avec beaucoup d'attention. 
Pourtant on n'avais toujours pas retrouvé l'élève disparue. En toute logique, on aurais déjà du l'apercevoir ! 

On pourrais aussi ce dire que Marjorie avais quitté le lycée, mais les traces dans la bibliothèques montraient que non. 

Pourquoi se cachait-elle ? Était-ce bien elle qui saignais ? Comment cela se faisait-il que personne ne l'avais revu depuis ? 

Je soupirais. 

Je sursautais alors que j'entendais du bruit en bas. J'entendis des voix, dont celle de ma mère qui ne travaillais pas aujourd'hui. Curieuse, je descendis. 

-Ah, Clémence, tu peux apporter le café dehors ? Demanda ma mère. 

Je hochais la tête et prit le plateau. Je marchais dans l'herbe du jardin, et posais le plateau sur la table. J'aurais du m'en douter ! 

Les invités étaient Victor et son père. 

Ma mère servit le café et tout le monde s'assit. J'attrapais ma tasse et bu une gorgée. Je m'étouffais en reconnaissant le goût du sang. Je toussais et seul Victor se retournais vers moi. 

-Ça  va ? Demanda-t-il avec un sourire maléfique aux lèvres. 

Je hochais la tête et reprit ma tasse qui contenais maintenant du café. Soulagée, je bu a nouveau. 

-Cette histoire est surprenante quand même ! S'écria ma mère. 

-Haha, oui un château était a vendre a peine a quelques kilomètres d'ici ! Je m'y suis intéressé et j'ai vu que le prix était très avantageux. J'ai sauté sur l'occasion et Victor a été inscrit au même lycée que Clémence. 

Je levais les yeux et croisais le regarde de Victor. Alexis allais criser lorsqu'il apprendrais la nouvelle. Ma mère continua a discuter avec le père de Victor et je me sentis obligée de regarder le mystérieux garçon dans les yeux. 

-Notre demeure est bien arrangée, maintenant, les déménageurs ont tout arrangé durant la nuit... Ce te dirais de venir visiter ? 

Plusieurs choses m'interpellèrent. Sa manière de parler me rappelais les jeunes hommes du 19 ème siècle. De plus, qui payais les déménageurs afin d'arranger ses meubles, surtout la nuit ? 

Je bégayais un petit "oui", guidée par la curiosité. 


Je t'auraisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant