Chapitre 14 : Fleur et monstre

1.1K 46 1
                                    

Ma magie consiste en une version affaiblit de la magie des herboristes héritées de mes parents. Le concept est simple, on mélange des plantes dans un sachet que l'on ferme et que l'on garde sur soi, comme des munitions. Lorsqu'on souhaite utiliser le sachet en question, il suffit de l'infuser de magie, avec sa main, de le secouer et de le lancer, créant divers effets : des explosions, des nuages de fumée, l'invocation de plantes grimpantes qui évoluent dans toutes les directions. 

Il faut constamment être préparé, à un combat, un peu comme Batman. C'est surtout que les munitions sont limitées, et me condamnant à être une sorcière aux pouvoirs plus que limitées, ne pouvant pas forcément improviser. 

Je ne suis pas aussi fort que lui, et je ne le serais jamais. C'est vrai que j'ai un peu honte.

Dans l'obscurité feutrée de la salle de boxe, une lumière tamisée provenant de lampes suspendues révèle l'arène de combat. L'air est saturé de l'odeur de la sueur et du cuir, des gants de boxe qui pendent sur des crochets usés, attendant leur prochain duel. Le plancher en bois brut porte les marques d'innombrables combats, usé par les pas précipités et les glissades contrôlées des boxeurs.

Les murs, couverts de photos en noir et blanc de champions passés, témoignent de l'histoire de la salle. Des affiches jaunies annoncent des matchs mémorables, certains vieux de plusieurs décennies, donnant à l'endroit une atmosphère de nostalgie. La musique blues ronronne doucement dans l'arrière-plan, ajoutant une ambiance envoûtante à l'ensemble. Le ring trône au centre de la pièce, baigné d'une lueur douce qui met en évidence les cordes serrées, prêtes à contenir la fureur des compétiteurs. Les coins du ring sont ornés de seaux d'eau, d'éponges et de tabourets où les entraîneurs prodiguent des conseils précieux entre les rounds.
La salle de boxe est un lieu de sueur, de courage, de détermination et de respect pour l'art de la lutte. C'est là que les guerriers modernes viennent chercher la gloire, l'honneur et la rédemption, dans l'attente du son du gong qui marque le début d'un nouveau round.

Au coin du ring, un jeune boxeur, vêtu de shorts en satin brillant et d'un gilet sans manches, fait des ombres pour se préparer mentalement à son prochain combat. Ses muscles saillants révèlent des heures interminables d'entraînement, et son visage arbore une expression de concentration intense, mélange d'excitation et d'appréhension.

Il affronte Diego dans un échange de coups assez terrifiant résonnant dans la salle. Diego qui, quant à lui, pare les coups avec une précision impressionnante. Son dos tatoué est couvert de sueur, brillant à la lumière artificielle des lumières de la salle, ses muscles se contractant à chaque coup donné et reçu. 

J'avance nerveusement, une majorité masculine, une minorité féminine. Tous ayant un air concentré, quelques rares sourires, mais, surtout, un état sérieux dont je me sens étrangère. 

Près des sacs de frappe, un vétéran de la boxe s'entraîne avec une détermination inébranlable. Son visage est marqué par les cicatrices et les années de combat, mais son regard est inébranlable, témoignant de son expérience et de sa maîtrise du sport. Il inspire le respect des autres boxeurs dans la salle.

Assis sur des tabourets, les entraîneurs, vêtus de survêtements usés, observent attentivement leurs protégés, prodiguant des conseils avisés et encourageants entre les rounds. Leurs yeux aiguisés ne ratent rien des mouvements des boxeurs, et leurs paroles motivantes sont comme des cordes invisibles qui soutiennent leurs combattants.

Les spectateurs observent le combat de Diego et de l'inconnu, des supporters, ou juste des boxers analysant les mouvements qu'ils tenteront de reproduire dans un futur proche. Certains sont calmes et stoïques, tandis que d'autres, plus passionnés, se lèvent de leur siège à chaque échange de coups, hurlant des encouragements à leurs favoris.

Dévore-MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant