Chapitre 11 : Avant la guerre

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LUCIE

Je m'étais assise sur le balcon, observant la pluie tomber. Le ciel de Paris s'était paré d'un manteau de grisaille, un voile sombre qui avait recouvert la ville depuis l'aube.

La pluie tombait doucement, comme des perles de cristal, s'écrasant en silence sur les toits de la ville. Chaque goutte était un petit miracle, une larme de la nature qui venait caresser les pavés usés de Paris. L'odeur de l'asphalte mouillé avait empli l'air, et je regardais en contrebas

Les gouttes de pluie tombaient inlassablement, rebondissant sur les balustrades en fer forgé et formant de petites flaques sur le sol de la terrasse en contrebas. 

 Les passants se hâtaient sous leurs parapluies, cherchant refuge sous les auvents des boutiques et des cafés. Les couleurs des parapluies se détachaient nettement dans le paysage urbain gris, ajoutant une touche de vivacité à cette journée pluvieuse.

De l'autre côté de la Seine, la Tour Eiffel se tenait fièrement, éclairée de ses lumières scintillantes malgré la pluie. Elle semblait presque irréelle, une silhouette élégante se découpant contre le ciel sombre. Les lumières des voitures scintillaient le long des rues, dessinant des trajectoires lumineuses qui donnaient à la ville une touche de féérie.

Les sons de la pluie martelant les feuilles des arbres et les toits étaient apaisants, comme une symphonie naturelle. Parfois, le bruit des klaxons et des moteurs montait jusqu'à moi, me rappelant que la vie continuait à son rythme effréné même par temps de pluie.

Je pensais encore à la nuit dernière. Diego était vraiment un tyran parfois, il m'avait enchaîné comme un vulgaire jouet et m'avait fait trembler toute la nuit. Il ne se rendait pas compte que les hommes, eux, avaient besoin de huit heures de sommeil. On n'était pas tous des vampires. 

Finalement, il ouvrit la porte et vint s'asseoir à côté de moi. Il portait un sweat à capuche noir et un jean large ainsi que des baskets blanches. Et puis, il sentait bon...

Il s'asseya silencieusement et me tendit une tasse de café. 

- Alors, il commença, tu m'en veux as trop j'espère ? 

Je bus silencieusement le café d'une traite avant de poser la tasse. 

- Non, je suis juste en train de réfléchir, je lui réponds. 

Je m'approche de lui et enroule mes bras avant de poser ma tête contre sa poitrine. J'entends son cœur battre.  Sans hésiter, je me précipitai dans ses bras, me blottissant contre sa chaleur réconfortante. Son étreinte était apaisante, comme un abri sûr dans cette journée pluvieuse. Son souffle régulier contre mon oreille et la sensation de son cœur battant contre le mien me rappelèrent à quel point j'étais chanceuse. Mais alors que j'appréciais ce moment, je sentis sa main saisir fermement l'une de mes fesses. 

- Diego, sale obsédé. 

- Ah oui, pardon, c'est un moment romantique, pas sexuel, ok ok. 

Il me répondit en levant les mains en l'air, un sourire sur les lèvres. Je soufflais avant de me poser contre lui à nouveau. Cette fois-ci, ses bras vinrent me serrer près de lui, délicatement. Je crois que je commençais vraiment à...l'aimer. Merde...

- Tu sais, il murmure dans mon oreille, je suis un monstre, tu es la seule qui semble m'accepter comme je suis. Ou peut-être que tu t'en fiches...

- Quand Marcus a publié les photos personnelles que je lui avais envoyés sur les réseaux sociaux, toutes les personnes que je croyais être mes amis se sont mis à m'humilier. Ces gens qui partageaient ma vie qui faisait semblant de m'aimer m'envoyaient la nuit des messages disant que personne ne m'aimait et que je devais me suicider. J'ai compris, tous les hommes sont des monstres, il leur suffit juste d'une occasion. Mais toi, Diego Alonzo, tu es différent, parce que tu ne caches pas ta vraie nature. Tu es juste toi. Tu es fort, intelligent, mais tu es aussi, violent et terrifiant par moment. 

Il me serre toujours contre lui, et je sens son souffle toujours calme, légèrement trembler. 

- C'est vrai, il murmure, que les gens ont tendance à se comporter comme des monstres quand on leur en donne l'occasion. Tu es différente des autres filles que j'ai rencontrées, tu ne veux pas m changer ou me rendre meilleur, tu comprends qui je suis et tu veux juste l'accepter. 

C'est bizarre, étrangement, on se comprend. 

- Diego, je murmure, je ne veux pas t'énerver, mais je me demandais, tu ne penses pas que je pourrais être une chasseuse ? 

Pour la première fois, il parut être perdu. 

- Attends, pourquoi est-ce que tu voudrais faire ça ? 

- Ma mère était une sorcière vaudoue avant, et ces circuits magiques m'ont été transmis. Ils sont faibles, ce qui veut dire que mes réserves magiques sont faibles, et que par conséquent, je suis plutôt limitée niveau sort...Mais, je veux être plus forte, je veux pouvoir me défendre, je ne veux plus me sentir faible. 

- Putain, il murmure, les émotions humaines sont tellement compliquées. Mais je crois comprendre. Je pourrais t'aider, si tu veux ? 

- Quoi ? Tu veux m'entraîner. 

- Je suis mi-vampire, mi-loup-garou, et en plus mon côté vampire peut utiliser la magie, je peux littéralement te donner un exemple de la majorité des adversaires que tu recontrateras en tant sue chasseuse, ça ne me dérange vraiment pas.

C'est vrai qu'en voyant les choses comme ça. Il pourrait m'aider.
L'école des chasseurs proposent des examens de septembre à décembre. La formation dure quatre mois environs.

Les cours sont théoriques et pratiques, l'apprentissage des faiblesses des créatures surnaturelles, de leurs fonctionnement, de leurs habitudes.
Cela ressemble assez à des cours de sociologie en réalité, et puis, il y a la pratiques, des combats, l'apprentissage d'art martiaux, la concoction de potions pour les sorciers, des sens aiguisés et de la chasse pour les loup-garous, et les arts vampires pour les vampires comme la métamorphose, l'hypnose etc...

On jouait à Harry Potter. Sauf que le taux de mortalité des chasseurs étaient assez haut.
Le Ministère de l'intérieur donnait de gros moyens
Le nombre de policier avait été reduit, et remplacé par des chasseurs.
Les plus expérimentés eux, étaient à leurs comptes, comme Diego.

Leurs popularité et leurs forces determinaient leurs salaires qui pouvait arriver à des sommes exorbitantes similaires aux joueurs de football les plus forts de l'histoire.

Ils étaient classés de rang E, les plus faibles, ceux n'ayant aucun pouvoir, les policiers tout simplement,au rang A.
Et encore au dessus, le rang S, pour Seigneur de Guerre, le rang ultime.
Ils sont cinqs en France...

Et comme pour les Footballeurs, les pays se battent pour en obtenir le maximun. Pourtant, ceux qui quittent leurs pays d'orgines sont parfois vu comme des traitres à leurs nations par certains. Enfin, cette idée a rapidement disparu.

Je me demande bien qu'elle sera mok niveau. Si j'arrive au rang B, je serais déjà très fier de moi, même si je pense tomber dans la classe C.

- Des pays t'ont proposé des offres.

- Mouais, la France me donne 1,3 millions par mois. Les États- Unis m'ont proposé 2 millions, La Chine 1,9 millions...et les autres sont inférieures.

Je lâche un petit cri en entendant les sommes exorbitantes. Chaque jour, il gagne environ 40 000 euros. Mais, il est vraiment richissismes.

- Je ne fais pas de placement de produit, à part une pub Calvin Klein. C'est d'ailleurs comme ça que je me suis fait connaître. J'ai gagné des millions d'abonnés et un sacré pognon...
J'ai fait quelques photos

Dévore-MoiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant