Dévore-Moi

Chapitre 9 : Règlement de compte.

Le regard de Diego était sombre. Pendant une seconde, je crois même qu'il hésite à me frapper. Pourtant, il ne dit rien, il reste là, planté au milieu de sa chambre.

- C'est quoi cette odeur, il murmure alors que ses yeux brûlent d'un rouge ardent, pourquoi je sens l'odeur d'un autre homme sur ta peau. Est-ce que tu te fous de moi ? 

Je recule, mais il m'attrape par la gorge et me plaque contre le mur. 

- Je te l'ai dit, pourtant, qu'il ne fallait pas m'énerver, mais... toi...

Je tente de retrouver mon souffle, mais sa pression est sir forte que j'ai peur que ma nuque ne se brise. 

- Attends, je tente de murmurer alors que l'air se fait rare. 

- Ferme-là. 

Il me relâche, et je m'écroule en tenant ma gorge, j'ai l'impression d'étouffer et il me faut quelques secondes pour reprendre un état normal. Il fait quelques pas en arrière comme pour mettre de la distance entre nous. 

- Ce n'est pas ce que tu crois, je lâche désespérément, je te le jure. 

Il recule encore jusqu'à ce que son dos entre en contact avec le mur, comme s'il voulait s'empêcher de me tuer en mettant de la distance entre nous. C'est à ce moment que je comprends bien qu'un mot de travers peut me couter la vie. Je le regarde, en tentant de contrôler la peur qui me dévore, et sens mes larmes couler. 

- C'est Marshall, tu te souviens, il m'a fait la bise, et puis, il m'a pris dans ses bras, son odeur est restée sur moi. C'est tout, je te le jure, tu me fais confiance, non ? 

Il hésite pendant une seconde. 

- Je ne veux pas voir d'autres hommes près de toi, tu as oublié que tu m'appartenais. 

- Tu me fais confiance, oui ou non ? 

Je répète de manière presque désespérée, j'ai besoin qu'il me réponde, j'ai besoin de l'entendre. 

Il se dirige vers le plan de cuisine et en sort un loup couteau pour trancher la viande. J'ai à peine le temps de le contenir qu'il se tranche le bras gauche, celui sans tatouage, en serrant les dents. Son visage devient rouge et il doit se mordre la langue pour ne pas hurler. Le sang jaillit de la plaie. 

- Mais t'a pété un plomb, je hurle, je cours vers lui, prête à lui faire un garrot. 

Son souffle s'accélère, mais son bras se met à repousser comme si de rien était. Ce n'est plus simplement un pouvoir de cicatrisation, sa condition d'hybride recrée à partir de rien, on dirait quasiment de la magie. 

- C'est ma punition pour ne pas t'avoir fait confiance. Et c'est la preuve que je te ferais confiance à partir de maintenant, j'espère que ça suffit. Mais, je suis loin d'en voir finit avec toi...Je suis toujours en colère et je vais devoir te le faire payer.  

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Sa punition était simple, m'enfoncer un sextoy entre les cuisses et m'avait ordonné de le garder là, tout en m'interdisant de jouir, sous risque d'une punition. 

Quel enfoiré tout de même, je n'avais rien fait qui méritait sa colère. Mais il disait que comme j'avais laissé un autre homme s'approcher aussi près de moi, alors c'était aussi ma faute, et c'était ma punition. 

Je sentais l'appareil vibré en moi alors que des larmes s'échappaient de mes joues. Il m'avait également interdit de jouir, et je faisais du mieux que je pouvais pour me contenir. 

- Je suis vraiment désolé pour toi, Princesse, mais au vu des bouchons sur la route, ça va prendre un peu plus de temps que prévu. 

Notre voiture se retrouvait coincée sur un pont. À l'extérieur, la nuit sombre, les phares et les lumières de la nuit.