Dévore-Moi

Chapitre 4 : Brûlure

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J'observe nerveusement les pots d'huiles essentielles posés sur mon bureau, en tentant de me rappeler le bon ordre dans lequel je suis sensée les appliqués. Comme Diego est un hybride mi-vampire, mi-loup-garou, je devrais en utiliser pour les deux pour être sûr d'avoir l'effet escompté. 

Je l'aimais beaucoup, ce Diego Alonzo, et je voulais... je ne sais pas ce que j'espérais, mais j'espérais quelques choses, ça, c'est sûr. 

- Est-ce que tu es heureux, je lui demande. 

Pour la première fois, son visage parût se figer. 

- Je ne sais pas si on m'a déjà posé cette question. Est-ce que je suis heureux ? Je ne sais pas. Je suis un hybride, j'ai pleins de pouvoirs différents, je couche avec toutes les femmes dont j'ai envie, je gagne beaucoup d'argents, tellement que je ne sais pas quoi en faire. Je me débrouille bien dans mes études, je... enfin, je n'ai pas de problème particulier. Alors, j'imagine que je vais bien. 

Sa réponse était... triste. Mais qui étais-je pour le juger. Après tout, nous nous étions rencontrés au moment où j'étais prête à me suicider, je n'avais pas de conseils à lui donner. 

- Allez, déshabille-toi, je lui ordonne. 

Il se retourne, et retire ses vêtements un à un jusqu'à ne plus laisser que son boxer noir Calvin Klein qui souligne parfaitement ses fesses rondes. Je lui fais signe de se coucher sur son ventre sur mon lit et je l'observe faire. Mes yeux sont rivés sur cet immense tatouage qui recouvre son dos, symbole du monstre qu'il est. 

- Huile pour détente musculaire de loup-garou, huile de reconstruction musculaire de vampire. Avec ça, je suis à peu près sûr de pouvoir te guérir. 

Je laisse glisser les huiles sur sa peau brûlante, le contact du liquide froids fait frissonner sa peau et il libère un faible gémissement qui m'excite horriblement. 

- Tes muscles sont vraiment tendus, je murmure. Mes mains glissent sur ses épaules, caressant ses trapèzes et descendant jusqu'au creux de ses reins. L'odeur des huiles commence à le détendre et de légers gémissements s'échappent de sa bouche quand j'enfonce mes doigts sur sa peau glissante. 

- Putain, il murmure, c'est vraiment bon. 

Je continue de faire glisser mes doigts sur sa peau. Ses muscles parfaits, son large dos. 

- Je vois que tu dois beaucoup aller à la salle pour avoir un corps comme ça.

- J'imagine, il souffle. 

- Diego, si tu continues de gémir comme ça, je ne suis pas sûr de pouvoir garder tes mains au-dessus de ta ceinture, je souffle.

- Et si tes mains arrivent sous ma ceinture, je ne suis pas sûr que tu pourras marcher droit pendant les prochaines heures.

Maintenant, je cible ses lombaires. Je suis assise à quelques centimètres plus bas que ses fesses. Ses gémissements trahissent le plaisir évident que mes doigts lui apportent et je commence à rêver de faire plus que simplement le masser. Je descends plus bas, sur l'arrière de ses cuisses. 

- Tu sais bien que c'est exactement ce que je veux, je lui réponds en me mordillant la lèvre inférieure. 

Je saisis ses épaules et le force à se retourner, son visage est légèrement rouge et son boxer... Son boxer est complètement déformé par son sexe dont le bout dépasse. Je sens mon cœur accélérer, alors que j'hésite. 

- Je crois que ce serait bien qu'on s'arrête là.

Ses yeux brûlent d'un rouge intense, il perd le contrôle, et c'est précisément ce que je veux.