Chapitre 36

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Quand je me réveille, Grégory n'est plus avec moi. Je lâche un léger soupir. Je comprends son besoin de temps pour s'ouvrir aux autres, mais me réveillée seule à chaque fois va vite me déprimer. Je passe mes mains sur mon visage et m'étire. Quand mon bras retombe sur l'oreiller près du mien, j'entends un bruit de papier qui se chiffonne. Je souris, il m'a laissé un mot... J'attrape la feuille pliée en quatre et lis le petit mot doux de mon chéri.

"Tu n'imagines pas à quel point tu es belle quand tu dors. J'ai dû me faire violence pour te laisser. Passe une bonne journée, je dois conduire les deux spécialistes des reptiles ou nous étions quand..., j'ai hâte d'y retourner, c'est fou ! Normalement le serpent qui t'a mordu n'a rien à faire cette partie de la réserve. Ils veulent donc analyser ça de plus près... Ce soir n'attend pas de visite de ma part, je suis d'astreinte au poste de surveillance. Donc par avance, fais de beaux rêves. Bisous au pluriel bien sûr. ;-b "

Je plaque la feuille contre mon cœur en souriant. Je tire ensuite sur mon drap pour le remonter sur moi. Il a encore l'odeur de mon petit ami et ils sont tous froissés avec notre folle nuit. Hier, le sexe était génial, mais j'ai tout autant aimé notre moment de complicité avant. Je suis sortie de mes pensées par des coups à la porte.

??? : C'est moi ma chouette.

Moi : Deux secondes !

Je m'empresse de sauter de mon lit et m'habiller. J'ouvre à ma meilleure amie qui regarde tout autour d'elle.

Katie : Il est caché où ?

Moi : Quoi ?

Katie : Grégory... Il est sous le lit ?

Elle se penche et regarde au sol.

Katie : Non, rien. Dans le placard alors ?

Elle ouvre vivement les portes de la petite penderie mise à notre disposition. Je la regarde faire morte de rire.

Katie : Ne me dis pas qu'il a joué les courants d'air !

Moi : Je vois pas de quoi tu parles. Personne n'a joué les courants d'air puisque personne n'est venu.

Katie : Pas à moi Riley, t'as le sourire d'une nana qui a passé une nuit torride.

Elle se laisse tomber sur le lit et sa main rencontre le petit mot de mon homme.

Katie : T'as vu celui qui n'est pas venu, t'as laissé un petit mot. Qu'est-ce qu'il te raconte ?

Moi : Rends-moi ça tout de suite Kat.

Je bondis sur elle et lui arrache la feuille des mains avant qu'elle ne puisse la lire.

Katie : Il t'a écrit des cochonneries ou quoi ? Ma chouette, je vous ai entendus...

Ok, je sais plus me mettre et j'ai les joues en feu.

Katie : Je pensais pas entendre Gregory rire un jour. Concernant vos ébats, je te rassure, j'ai rien entendu. Il a dû trouver un moyen efficace de te museler. Mais il m'a semblé voir les murs de ta yourte trembler.

J'attrape mon oreiller et lui lance dessus.

Moi : Kat !

Katie : Faut bien que je te taquine, d'habitude, c'est moi la dévergondée de nous deux ! Juste une question ma chouette. Il en a une grosse ?

Je lève les yeux au ciel et secoue la tête. Je ne répondrais pas à ça, mais oui, on peut dire que Grégory a été gâté par la nature.

Katie : J'en étais sûre, ça se voit à la bosse dans ses pantalons. Et je parie qu'il assure, ça je le vois à sa façon de bouger.

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