Le projet d'une vie

Chapitre 42

La soirée finie, je suis heureuse de quitter la soirée dans les bras de mon petit ami. Toute l'équipe des Rangers nous a dit qu'ils avaient deviné. Je doute que ce soit les seuls. Ma patience a porté ses fruits puisque Gregory est beaucoup plus accessible à l'avis de tout le monde. Nous marchons à travers le camp et je me sens toute mélancolique.

Gregory : Qu'est-ce qu'il y a mon ange ?

Moi : Cet endroit va me manquer...

Gregory : Rien ne nous empêchera de revenir, tu sais.

Moi : Ouais, et quand on reviendra, on établira notre campement près de la cascade.

Grégory : N'empêche j'en reviens pas d'avoir dû aller à l'autre bout du monde pour trouver l'amour.

Moi : Et oui mon amour et avec ta meilleure copine d'enfance en plus, t'imagine. J'ai qu'un seul regret.

Gregory : Lequel ?

Moi : La morsure de serpent, tu as bien facilité les choses. Tu m'as pas assez couru après avant que je succombe.

Gregory : T'aurais voulu que je te coure après ?

Moi : Pourquoi pas...

Il se penche vers moi et me donne un baiser avant de laisser glisser ses lèvres dans mon cou.

Grégory : Alors cours Riley et gare à toi si je t'attrape.

Il me susurre ses mots à l'oreille avant d'en mordre le lobe. Il me regarde avec un petit air de défi et je lui souris en me mordant la lèvre.

Moi : Tu veux jouer, alors jouons. Attrape-moi Greg !

Je lui donne un baiser et m'élance à travers le camp en riant. Je l'entends pouffer de rire avant de partir à ma poursuite. Il est plus grand que moi et forcément bien plus rapide. Arrivée au grand baobab qui borne le camp au nord, je me cache derrière le large tronc. Il arrive à ma hauteur et pose ses bras pour encadrer ma tête. Taquine, je glisse sous son bras et nous nous tournons autour tout en courant autour de l'arbre.

Il m'attrape à nouveau, mais cette fois pour me couper toute perspective de fuite, il me soulève en m'attrapant par les hanches et me plaque contre le tronc.

Grégory : Je t'ai eu mon ange !

Moi : Il semblerait bien mon amour. Alors, je dois te succomber, j'imagine.

Je noue mes bras autour de sa nuque et l'embrasse. L'excitation de notre petit jeu du chat et de la souris se transforme en excitation tout court. Sa langue se fait conquérante et son corps plus pesant sur le mien. Je sens son érection naissante contre mon bas-ventre tandis que je crochète mes jambes autour de sa taille. Sa bouche tombe dans mon cou et mordille à ma peau alors qu'une de ses mains vient taquiner ma poitrine par-dessus ma robe.

Son désir pour moi est manifeste et j'ai tout autant envie de lui. Guidée par mon désir, je glisse la main entre nous et ouvre son pantalon pour libérer son sexe bien dur. Je le caresse un peu alors qu'il glisse une main dans ma culotte humide. Toujours en me tenant à bout de bras, il nous écarte un peu de l'arbre pour me mettre en position. Il écarte mon shorty et me pénètre en plaquant à nouveau contre le tronc.

L'écorce s'enfonce dans ma chair tout autant que mes ongles dans le dos de mon homme. Ses coups de reins sont puissants, fougueux, presque sauvages. Je les accompagne en ondulant contre lui. C'est intense et je sens déjà l'orgasme monter en moi. Je le regarde et tous ses muscles sont tendus à l'extrême, lui aussi est tout proche. Quand ma jouissance explose, j'étouffe mes cris en lui donnant un baiser aussi ardent que notre étreinte. Il me le rend au centuple en se laissant lui aussi aller au plaisir.