Chapitre 33

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Grégory et moi passons le reste de la journée dans la chambre d'hôtel à parler tendrement enlacés dans le lit. Et j'avoue que je fais une sieste aussi. Mine de rien, ces dernières péripéties m'ont fatiguée. Concernant l'homme qui me serre dans ses bras, il est toujours le petit garçon avec qui passait tout mon temps. Pour notre repas du soir, nous commandons sur une appli de livraison. Grégory ouvre au livreur en boxer, ce sont pas les complexes qui l'étouffent. Pour ma part, je suis un peu gênée, puisque je suis nue sous la couverture.

Moi : On devrait peut-être s'habiller quand même, non ?

Grégory : Pourquoi vu que je compte bien te faire à nouveau l'amour après que nous ayons mangé.

Je lève les yeux au ciel et secoue la tête.

Moi : Ouais, c'est ce que tu dis...

Gregory : Non, c'est une promesse. Si tes examens sanguins sont bons, nous serons sur le camp demain soir alors cette nuit est la nôtre Riley. Je veux faire le plein de ton odeur, de la douceur de ta peau, de ton corps chaud contre le mien. Mais avant, je connais ton appétit d'ogresse, alors à table.

Je me redresse dans le lit et attrape son t-shirt par terre. Je l'enfile alors qu'il pose les plats sur le lit. Ce soir pour changer un peu, nous mangeons chinois. C'est lui qui s'est chargé de commander et même si j'ai un bon coup de fourchette, je pense qu'il en a pris un peu trop.

Moi : T'as vu un peu large, non ?

Gregory : Peut-être un peu, mais je meurs de faim et je te fais confiance pour m'aider à tout manger. Et après tout, on n'a pas mangé à midi...

Il me tend une paire de baguettes et nous commençons notre repas. Je croque dans un nem aux crevettes qui est vraiment très bon tandis qu'il galère pour manger du riz cantonnais avec ses baguettes.

Grégory : C'est officiel, j'arriverais jamais à manger avec ces trucs.

Je pouffe de rire et le vois se lever. Il attrape mes couverts sur le plateau de ce matin qui n'a pas été débarrassé. Je le soupçonne d'avoir mis le truc "ne pas déranger" sur la porte puisque personne n'est venue le reprendre. Pour le narguer, j'attrape une fine lamelle de bœuf aux cinq épices. La viande fond dans ma bouche et les saveurs explose sur ma langue. C'est excellent et je lâche malgré moi un léger soupir de plaisir. Je sens le regard de Grégory sur moi. Ses yeux s'enflamment et me déshabillent littéralement.

Gregory : C'est si bon que ça ? Aussi bon que mes caresses...

Moi : Différent, mais tout aussi exquis. Goutte.

J'attrape un nouveau morceau et le porte à ses lèvres. Il le savoure sans me lâcher des yeux.

Grégory : C'est vraiment très bon, ok... Mais vois-tu, ton petit soupir de plaisir m'a donné une autre faim...

J'ai envie de la taquiner en jouant l'innocente.

Moi : Ah bon, tu préfères le poulet peut-être...

Grégory : Essaie encore...

Avec un sourire carnassier, il se penche vers moi et mordille la fine peau de mon cou.

Grégory : Alors ?

Moi : Non, je ne vois pas...

Il rit contre ma peau et laisse courir ses lèvres douces comme du velours le long de ma mâchoire. Il embrasse la petite fossette que j'ai au coin des lèvres quand je souris avant de passer la pointe de sa langue sur le contour de mes lèvres.

Grégory : Toujours pas ?

Moi : Ça se précise, mais c'est toujours pas très clair.

En guise de réponse, il m'embrasse avec passion. Sa langue entraine la mienne dans un ballet endiablé. Je soupire à nouveau d'aise et je sens son sourire contre ma bouche.

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