Mrs GOLFA par obligation

Chapitre 42

Mes parents ont été choqués par ce que je leur avais dit en particulier ma mère qu'elle bouillonnait.

Père Khadim — Tu plaisantes j'espère ?

Mamaissata — Est-ce que la police est au courant?

Hayati — Calmez-vous s'il vous plaît, c'est la raison pour laquelle je ne voulais que vous l'appreniez.

Mamaissata — Comment peux-tu dire une chose pareille ? Nous sommes ses grands parents, nous avons le droit d'être au courant!

Elle était dans tous ses états, comme d'habitude toujours dramatique.

Père Khadim — Mais qui a pu faire une chose pareille?

Sarah — C'est la question que nous nous posions tous.

Mamaissata — Nous savons tous qui sont les coupables!

Moussa — Tata l'enquête est toujours en cours.

Mamaissata — Ne mentionne jamais l'existence d'une enquête, car il est peu probable qu'elle ait lieu, surtout si les responsables sont une famille puissante! Tu ne m'écoutes jamais, Hayati, et cela me frustre énormément! Je t'ai toujours demandé de ne pas laisser le garçon avec les Golfa.

Hayati — Je ne peux pas faire ça ! C'est sa famille paternelle voyons !

La mère n'a jamais réussi à se remettre de tout ce qui s'est passé avec la famille de Sayed. Elle leur en garde toujours rancune. Cependant, cette attitude est inappropriée et décevante.

Mamaissata — Cette famille nous a toujours créé des problèmes et maintenant c'est à mon petit fils qu'ils s'apprennent. Je suis convaincue que le coupable, c'est l'un d'entre eux. Nous devons déposer une plainte!

Hayati — C'est une grave accusation maman!

Père Lhadim — Elle a raison Aissata, tu ne devrais pas laisser ta rancune t'aveugler pour autant.

Mamaissata — Je peux mettre ma main au feu c'est à cause d'eux ! Ils n'ont que des ennemis sur cette terre!

Je suis dépasser par ses mots, elle ne s'arrêtera jamais.

Père Khadim — Calme toi un peu chérie, rien ne prouve que c'est à cause d'eux.

Mamaissata — Je ne sais pas pourquoi tu t'obstines a les défendre après tout ce qu'ils nous ont fait! Ils sont capables de tout!

Un silence régnait, je crois que personne ne supportait les dites de ma mère. Elle en fait systématiquement trop et sa rancune la rend aveugle.

Finalement, je rentre chez moi car l'atmosphère devenait de plus en plus oppressante. Sans aucun doute, ma mère a insisté pour que le petit reste avec eux, car elle estime qu'il y serait plus en sécurité que chez son père.

Dès que je suis arrivé, Maguette a pris le petit dans ses bras et l'a conduit jusqu'à sa chambre.
Je rejoins Nassira installée dans le salon.

Hayati — Nass.

Nassira — Dis donc tu ne voulais plus rentrer chez toi ou quoi?

Hayati — Désoler j'étais chez ma mère et tu sais déjà comment elle est.

Je m'assois sur le canapé à côté d'elle.

Nassira — Qu'est-ce qui la prend à ta belle-mère ? Elle ne m'a même pas laisser prendre le petit.

Hayati — Il faut que je te dise un truc.

Je lui raconta toute l'histoire.

Nassira — Rassure moi c'est une blague.