Le destin inattendu d'Astelle Sylla

Chapitre 52

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Couchée sur la poitrine de son mari, écoutant son cœur battre pour elle, Astelle était aux anges.
Elle pensait ne plus vivre le bonheur qu'elle était entrain de vivre.
Elle pensait ne plus passer une nuit aussi torride que celle d'hier.
Elle pensait qu'elle allait continuer à broyer du noir pour le reste de sa vie.
Mais heureusement pour elle, tout ceci n'était qu'un mauvais cauchemar, juste un caprice du destin.

Elle a enfin retrouvé cet être cher auquel elle tenait tant.
Cette personne qui ronflait dans son sommeil,
Cette personne qui aimait utiliser ses affaires sans son consentement,
Cette personne qui pouvait passer des heures à parler juste pour lui casser les oreilles,
Cette personne qui faisait toujours le contraire de ce qu'elle disait,
Cette personne qui aimait tout ce qu'elle n'aimait pas.
Elle a enfin retrouvé sa moitié, cet être qui lui a apporté tout ce qu'elle n'avait pas, cet être qui la complète.

Elle sourit et le serre encore plus dans ses bras comme par peur qu'il lui échappe,
Elle le serre très très fort dans ses bras, comme ça personne, personne ne pourra le lui prendre.

Amar: Tu veux me tuer dans mon sommeil ou quoi! Tu m'étouffes.

Astelle: C'est juste une question de sécurité, j'ai peur qu'on te kidnappe.

Dit-elle en se levant pour prendre son bain. Amar en fait de même quand elle finit.

Habillés de jogging assortis, ils rejoignent la cuisine main dans la main.

Amar: Je propose qu'on ne quitte pas cet appart, qu'on ne se connecte pas, qu'on ne regarde pas les infos. Je veux profiter de mon sursis. Je veux juste qu'on passe 24 heures sans bruits.
Mon père va me tuer dès que je mettrai un pied dehors.

Astelle: Tu ne seras pas le seul à être enterré, j'ai aussi des comptes à rendre à ma famille.

Amar: Alors! On fait un black out et on profite de cette journée.

Astelle: Black out accepté!

Ensemble ils font un petit déjeuner digne d'un roi et d'une reine.

——-> Chez les kadam tata Syraa était sur le point de tuer sa nièce. Elle a pris sur elle pour ne pas la laisser rentrer en pleine nuit mais elle en a assez de la voir dans sa maison alors qu'elle voulait détruire la vie de son unique fils.

Tata Syraa: Guénal sama keur imbécile, sors de chez moi je t'ai laissé sous mon toit pour que tu ne sois pas frustrée, je t'ai laissé manger à notre table, je t'ai défendu envers et contre tous et tu ne trouves rien de mieux à faire que de me poignarder dans le dos. Tu voulais gâcher la vie de mon fils, sais tu tout ce que j'ai enduré pour qu'il ait cette vie. Tu es insignifiante, tu ne pourras jamais le détruire ni toi ni ta mère.

Ils étaient tous au rez de chaussée, culottée qu'elle était, elle était descendue prendre son petit déjeuner.
Tata Syraa continuait à crier sur elle et Samad avec l'aide de Sata récupéraient ses bagages qu'ils jetaient sur le parking.
Sadiya sort de la maison sans un mot alors que samad passait derrière elle avec une marmite pour qu'elle ne remette plus ses pieds chez eux.

Sadiya: Samad diokhma sama chargeur (Donne moi mon chargeur!)
dit-elle au pas de la porte

Samad: Ioe dokhal té gnibi amatofi dara (Rentre chez toi, il ne te reste rien ici!)

Tata Anna: Samad Soumala kheuté dinga ko diokh chargeuram ( Si je te gifle tu vas lui remettre son chargeur)

Samad qui avait fait exprès de laisser le chargeur dans la chambre de sa meilleure amie Sadiya parce que le sien était cassé, monte les escaliers pour le récupérer avant de redescendre le lui remettre. Ceci fait, il ferme violemment la porte.