Chapitre 16

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Elle: NGANY LANE IOE ? (TU PEUX RÉPÉTER CE QUE TU VIENS DE DIRE?)

Moi: Mais qu'est ce que t'as à crier comme ça ? Enfin tu me tutoies ça tombe bien.

Elle: Amar! Je ne badine pas avec ça.

Moi: Ça fait partie du processus, je te présente à ma famille, elle te valide, je me présente à ta famille qui elle aussi me valide et bim on se marie.

Elle: Et bim on se marie?
Amar tu penses que c'est aussi simple que ça? Je vais venir chez toi regarder tes parents dans les yeux et leur mentir?

Moi: Astelle à quoi tu t'attendais? Ne vois pas ça comme un mensonge vois le plutôt comme un acting.

Elle: T'as peut-être l'habitude de mentir mais moi non!

Moi: Oh je t'interdis de me manquer de respect en signant ce contrat tu as accepté de lier ta vie à la mienne...

Elle: Pour un an...

Moi: Et ça me suffit largement alors je te conseille de bien dormir, de te lever de bonne humeur demain matin in shaa allah et de montrer à ma famille la femme exemplaire que tu es.

Tin tin tin

Elle vient vraiment de me raccrocher au nez?J'espère qu'elle ne va pas se ramener demain avec cette colère. Ce que je crains le plus c'est qu'elle parle mal à mon père. Il adore descendre les gens et Astelle déteste qu'on lui parle mal, elle n'hésitera pas à riposter. Pourvu que le fait qu'elle soit la fille de son ami joue en ma faveur.

Je reste là à cogiter jusqu'à m'assoupir. Je me réveille à l'aube pour la prière mais je n'ai pas pu me rendormir. Je stresse. Pourquoi? Je l'ignore.

Vers 8h je descend prendre le petit déjeuner en famille comme tous les dimanches d'ailleurs sauf si je me lève très tôt pour sortir faire du jogging et passer chez Bocar.
Habillé d'un jogging et d'un t-shirt, je rejoins la salle à manger.
Mon père était déjà là. Assis au fond de la table, journal à la main et buvant du café.
Les aides s'attelaient à dresser la table je les salue chacune par leur prénom avant de donner la main à mon père pour le saluer.

Après ça je me met de l'autre côté de la table pour lui faire face. Je défile sur instagram pour faire passer le temps.
Quelques instants plus tard Samad fit irruption.

Lui: Bonjour ma chère famille, Tonton Insa. Bien dormi?

Papa: Oui Alkhamdoulilah et toi ?

Lui: Oui ça va, ndoll rkk Moma sonnal, tonton sonnou na (je manque juste d'argent, je suis vraiment fatigué tonton)

Papa: Comment ça ? Ça ne fait pas longtemps que je t'avais fait un virement.

Lui: Tonton khaliss bokoy todj mouy diekh (Je ne sais même pas où il est passé)

Papa: 😂d'accord je te ferai un virement cet après midi.

Lui: D'accord tonton, que dieu te bénisse! Cousin préféré no deff (comment tu vas?)

Moi: Je vais bien Samad, t'as déjà fait ce qu'on s'est dit ?

Lui: Wheu dimanches yi tchi laniou bok (alors les dimanches aussi en font parti)

Moi: Qu'est-ce que tu croyais, t'as intérêt à le faire avant 12h.

Lui: Tchiiiip

Moi: ngani? (Quoi?)

Lui: Rien!

Le destin inattendu d'Astelle SyllaOù les histoires vivent. Découvrez maintenant