Ace [BoyxBoy]

Mort et disparition d'un ami cher

A travers la fenêtre de la salle de littérature, je regarde des écureuils copuler. De toute façon tout est plus intéressant que les cours de Mr. Jim. Ce dernier ce trouve être un vieil homme muni que d'un seul poumons. Donc à chaque moitié de phrase, il s'arrête pour reprendre une grande inspiration. Nous, on l'appelle Dark Vador. 

Ace. Ace. Ace.

Je souris. Ace m'a rendu fou, hier. Et Eliott est fou aussi. Après être rentré de chez Ace, il était un peu fâché et a boudé pendant quelques minutes. Puis finalement il m'a demandé si j'avais d'autres renseignements. Je lui ai dis que non alors il a dit que l'on continuerait les recherches ce weekend. Ensuite, il est rentré chez lui. D'ailleurs, aujourd'hui il n'est pas là. J'espère qu'il va bien mais bon je ne m'inquiète pas trop. Car quand Eliott Spark est absent c'est 1 ) qu'il est malade ou 2) qu'il a la flemme. Et c'est très souvent le cas numéro 2). Donc je pense à Ace et je souris. Je rigole tout bas et d'un seul coup, un grand silence se fait entendre dans la classe. Je tourne la tête et vois que tout le monde me regarde d'un air ahuri. Je rougis et baisse la tête en m'excusant, ce qui provoque un éclat de rire de la part de mes camarades. Après quelques secondes de gêne, je ris de bon coeur avec eux... Et je pense à Ace. 

Toute la journée, j'ai pensé à lui et je crois sincèrement qu'il est temps que je mette mes sentiments au clair pour lui. Qui est-il vraiment pour moi ? Un voisin ? Un ami ? Ou plus ?... C'est dans ces moments là que j'ai besoin d'Eliott. Et cet idiot à trouvé le moyen de ne pas venir. Je lui en veux un peu mais il ne pouvait pas savoir non plus. D'ailleurs, il m'agace ! C'est le troisième texto que je lui envoie et il ne répond toujours pas. Il dort encore ? Mais il est quatre heures de l'après midi... Boudant à moitié, je lui envoie :

Répondre c'est pas interdit, connard.

Il sait que je plaisante bien sûr. On s'insulte tout le temps.

Néanmoins, à vingt-deux heures, quand je suis allongé sur mon lit parmi livres et cahiers, je consulte mon portable et toujours rien. Je fronce les sourcils et me redresse. Je déteste quand les gens ne répondent pas. Je sais qu'il a vu mon message, il est toujours sur son portable. Quel égoïste ! Celui-là quand il s'y met... 

J'entends que quelqu'un toque et je tourne la tête vers la fenêtre. Ace est penché dans le vide, il me sourit et me fait signe. Je me lève et soulève ma fenêtre. Je lui souris.

-Salut, dis-je simplement.

-Salut, bébé.

Sans prévenir, il se penche un peu plus et je me recule pour le laisser entrer. Il saute dans ma chambre et je suis à peine retourné qu'il vient contre moi en souriant. Je rougis légèrement. Il prend mon visage dans ses mains et m'embrasse. Mon coeur accélère et tape si fort dans ma poitrine que j'ai peur qu'Ace l'entende. Il m'embrasse d'abord doucement, effleurant mes lèvres, puis le baiser devient un peu plus fougueux. Il glisse lentement sa langue entre mes lèvres pour m'obliger à ouvrir la bouche, ce que je fais. Il vient jouer avec ma langue et je sens mon corps bouillonner. Nos bouches se mêlent, s'entrouvrent, se referment. Il recule et un fin filet de bave relie nos deux bouches. Je me dépêche d'essuyer ma bouche, gêné. Ace éclate de rire et je rougis de plus belle. Il caresse doucement ma joue du dos de la main et je crois fondre.

-Comment ça va ? demande t-il.

Je feins d'être blasé et me laisse retomber sur mon lit en écrasant mon cahier de philo au passage.

-Ça va, et toi?

Sa réponse ? Il y en n'a pas. Il a juste enlevé son t-shirt.

-Ace... je murmure mais il pose son index sur mes lèvres en chuchotant un "chhhh".