PROLOGUE.

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- T'en as pas déjà eu assez? T'en veux encore plus? me demanda l'homme qui avait signé pour que je devienne sa fille, tout en me donnant des coups de plus en plus fort.


J'étais couverte d'hématomes, sans défenses face à lui. Mais bientôt tout allait changer. Quand? J'en ai ma petite idée, bientôt, bientôt je pourrais prendre ma revanche...

J'étais adossée contre le mur de la pièce qui me servait de chambre, recouverte de sang et de bleus. Ce jour là, je devais me rendre à la salle de boxe comme je le faisais depuis 3 mois.

Je descendais les escaliers avec cette peur qui diminuait de jour en jour, sachant que bientôt je serais libre.

- Je vais à la bibliothèque Henry, dis-je en baissant la tête.

- Hm hm. Répondait-il. J'avais envie d'exprimer toutes ma haine envers lui, mais je savais que j'étais pas encore prête.

Une fois arrivée dans la salle, je me changeais, mis des affaires qui pouvait laisser apparaître mais blessures, mais ici je n'avais aucune honte.

- Alors, tu te sens prête? Me dit Taylor, l'homme qui m'entraînait tout ce temps, il savait ce que j'allais faire et ne m'en a jamais empêchée, il m'a même encouragée.

- Oui, mais je veux être sûre que cette fois si, il ne pourra pas répliquer, lui expliquai-je.

- On va commencer, dit-il.

***

Ce jour là était arrivé, et je m'étais juré auparavant que chaque coup qu'il m'avait infligé allait lui être rendu comme il le fallait.

Il commençait à me frapper avec une grande force mais celle ci diminuait, il devait au moins avoir la cinquantaine.

Et au moment où je sus que c'était maintenant que je devais donner ma revanche, je le poussais de toute mes forces, il n'en croyait pas ses yeux.

Moi, la fille qui subit ces atrocités depuis plus de cinq années, j'avais enfin osé le défier. Son expression faciale avait complètement changé tout comme la mienne, je pouvais enfin afficher un sourire malicieux sur mon visage.

- Ely tu n'aurais jamais dû, répliquait-il d'un ton menaçant.

Je n'essayais même pas de lui répondre, je lui donnai des coups.

Il se retrouvait par terre, ne pouvant pas se défendre Il était comme un lâche, d'ailleurs, c'en était un.

Voici le rêve que je refaisais chaque soir, jour après jour.

Ce n'était pas un cauchemar, parce que le vrai cauchemar je le vivais constamment jusqu'à ce jour.

Hard InjuryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant