Hard Injury

TROIS.

On est dans la voiture de Arly, car oui, elle a son permi, moi aussi j'ai le droit de conduire, à partir de l'âge de 16 ans.

On ne parle pas lorsque je me rappelle quelle m'avait dit « Ely, c'est Arly, Henry n'est plus là », comment avait-elle su ? 

- Arly ? Brisais-je le silence. 

- Oui ?

 - Comment ta su ? Pour Henry ?

 - Avant que tu viennes Stéphanie a appelé Adeline et lui en a parlé, puis elle me la dit. Répond t-elle gênée. 

- Je veux que tu en parles à personne. Je deviens froide, c'est comme une carapace.

 - Sinon ta un copain ? Elle essaye de changer de sujet, mais je ne veux plus parler. 

- Non, et c'est comme ça que j'ai mis fin à cette conversation.

Je tourne la tête et vis une plage paradisiaque, une vie de folie, vraiment c'est magnifique. Les vagues sont super bien, malheureusement je ne peux pas surfer.

Elle stationne, et elle prend sa planche qui est dans son coffre, on avance vers la plage mais je décide de la mettre en garde. 

- Arly je suis sérieuse n'en parle pas, à personne. Je me fais me peur toute seule, je sonne tellement menaçante.

 - T'inquiètes pas. 

On avance de plus en plus et je peux apercevoir de là où je suis un groupe de jeune, j'en conclu que c'est ces amis vu qu'ils nous font des signes ou plutôt à elle.

Un garçon s'avance, et avant même que je puisses dire quelque chose il embrasse Arly, bon, elle a un copain elle. 

- Cash je te présente Ely, Adeline vient de l'adopter. 

Si elle allait me présenter comme ça à tous ces amis sa allait pas le faire. 

- Et Ely voici Cash mon copain. Continuait-elle.

 - Enchanté. Ajouta t-il.

 - De même.

Je suis pas vraiment joyeuse et je suis sûre que sa se voit sur mon visage. 

- Vous venez surfer ? Nous questionna t-il.

 - Non merci, je suis fatiguée, je vais me promener, tu me préviens quand on part. Demandai-je à Arly.

 - Oui, bien sur. Répond t-elle. 

Je partis, avant que quelqu'un en rajoute, je m'éloigne le plus du groupe, pour enfin m'avancer vers l'eau.

Je marche au bord de l'eau, j'ai mis mes chaussures dans mes mains, je me suis arrêtée devant la mer, sa doit faire au moins vingt minutes que je marche, je réfléchis à tout et à rien, lorsque quelqu'un m'attrape l'épaule, ce qui me fit mal, et par un mouvement de défense, je pris son bras et le tourne, en même temps j'ai pu voir qui c'est, un garçon. Il est beau, même très beau. 

- Calme je vais pas te tuer. Ironisa t-il. 

- T'es qui ? Le questionnais-je. 

- Arly m'a demandé de te dire quelle partait avec Cash donc elle veut que je te raccompagne, vu que tu connais pas la route et que moi si. 

- Je te connais pas, et tu veux que je monte avec toi en voiture ?

Super Alry m'abandonne déjà. 

- Aha je m'appelle Evan Allen, j'ai 18 ans, c'est bon t'es contente, maintenant tu peux venir ? Il commençait à s'impatienter.

 - Non désolé, je préfère marcher. Mentais-je, je suis trop fatiguée. 

- T'es sérieuse, c'est loin. Rigola t-il. 

- T'es sérieuse, c'est loin. Rigola t-il. 

- Bon ok.

Il est vraiment beau, mais je n'ai aucune envie de faire connaissance avec des garçons.

On est sur la route depuis plus de dix minutes et aucun de nous parle.

J'ai encore quelque cicatrices sur mes mains, du aux coups que j'avais infligé à Henry. 

- C'est quoi ce que ta sur tes mains ? Me demanda t-il en regardant mes mains.

Je les cache en lui lançant un « rien » qu'on peut à peine entendre. 

- Je fais, enfin faisais de la boxe. C'était pas ce qui m'avait bléssé mais ce n'est pas un mensonge.

 - J'en fais aussi.

 - Super. Ironai-je, cela ne m'interresse pas.

Je pose ma tête contre la vitre mais lui veux continuer la conversation donc il me parle et moi je lache un long soupire.

 - Je t'ennuie ? 

- Oui. Répondais-je sèchement.

 - Mais tu sais tu pourrais aller dans cette salle de boxe elle est super, j'y vais aussi, tu sais. Il veut pas s'arrêter de parler ou quoi ?

 - Écoute je vais être franche Evan ou je ne sais quoi, je n'ai pas envie de parler, donc dépose moi chez Arly et tais toi. 

Je commence à m'énerver, j'ai chaud, si il continu je pourrais plus me calmer. 

- Mais Ely, pourquoi tu dis « chez Arly » tu y habites non ? 

- TU VAS PAS FERMER TA PUTAIN DE GUEULE, PUTAIN MAIS C'EST PAS POSSIBLE. Criai-je en donnant un coup dans la voiture. 

Il ne sait plus quoi dire et décide enfin de se taire.