Charity race Formule one

Chapitre 27

- Bonjour les garçons, bien dormi ? demandais-je en français.

Les deux Ferrari boys levèrent la tête de leur tasse de café en m'entendant.
Charles avait des petits yeux ce matin et Carlos n'était pas mieux. Certainement le manque de sommeil.

- Hmm ... on dirait que tu pêtes la forme Laurena. Tu as passé une belle nuit d'anniversaire ? Carlos me fait un clin d'oeil complice. J'entends Charles glousser.

- Non, même pas Monsieur "je veux tout savoir de ma vie intime". J'ai dormi comme il faut et je suis au top ce matin. Tandis que vous .... vous avez des têtes de vieux fêtards. Vous tenez plus le coup on dirait. Je rigole franchement.

- Hé tu racontes des bêtises Lauren. Figurez-vous qu'elle ne voulait pas se lever ce matin. J'ai dû utiliser tout mon charme pour qu'elle soit debout. Lance Daniel dans mon dos en apportant des jus d'orange.

- Mais boucle-la ! en français. Il me regarde bizarrement puis hausse les épaules.

- Les mecs, je crois que je suis dans la merde si elle me parle en français. Vu le ton qu'elle utilise ... Charles, tu peux traduire stp ?

Ce dernier reste silencieux de peur de se mêler de ce qui ne le regarde pas. Mais à son regard, il attend impatiemment la suite. Je m'assois en face de lui, et reprend cette fois en anglais pour mon australien favori :

- Daniel, Dany ... (gros soupire) Cela fait combien de temps que tu es à Monaco déjà ? Tu pourrais pas faire un peu d'effort en français ? Je t'ai juste conseiller de fermer ta bouche, enfin c'était plus un ordre qu'un conseil si tu vois ce que je veux dire. Tu n'as pas besoin d'expliquer à ces messieurs les détails sur ma vie.

- Wouais ... quoi que cela peut les intéresser de savoir que tu ronfles ! il éclate de rire à sa connerie.

Carlos secoue la tête de désespoir et prend ma défense :

- Daniel, mate, c'est dingue comme tu sais parler aux femmes. Tu as de la chance d'être sympathique et qu'elles adorent tes conneries sur les réseaux sociaux. Ta popularité te sauve. Mais franchement, regarde-la !

- Qui ? demande Dany.

- Mais t'es con ou quoi ? Lauren voyons. La femme qui est à côté de toi en ce moment, celle avec laquelle tu as dormi cette nuit. Arrête de te ficher d'elle même si c'est devant nous. La connaissant, elle est susceptible. Et tu pourras "ramer" pour te faire pardonner mon vieux.

J'y crois pas ... ils parlent de moi comme si je ne suis pas présente. Je fais un gros soupire et me lève pour remplir mon assiette. J'ai faim, mon corps me dit de manger mais mon estomac répond le contraire. Fichu stress !

Attendant mon tour pour avoir des pancakes, je sens qu'on vient se coller à mon épaule. Certainement Daniel pour se faire pardonner. Le sourire aux lèvres, je me retourne mais erreur, c'est nul autre que Hulkenberg. Je me fige et le fusille du regard prête à lui dire mes quatre vérités.

- Hallo Lauren (il me parle en allemand). Je voulais sincèrement m'excuser pour hier. Je ne sais pas ce qui m'a pris, j'étais dans l'action du jeu et ...

- Tu peux effectivement t'excuser. C'était un geste anti-jeu, anti fair-play et surtout dangereux. Tu m'as fait mal et j'aurais pu vraiment me blesser gravement. Tu as pensé à ce que tu faisais ? Tu m'as littéralement soufflé comme une plume. Si tu veux massacrer quelqu'un, vas faire du MMA. Compris ?

- Je sais, je sais ... je ...

- Tu ... rien du tout. Ok ? on est pas ami et on n'est pas ennemi. J'accepte tes excuses et basta. Je te souhaite une bonne course et s'il-te-plait ... personne dans le mur à cause de tes pulsions sportives à la con. Tschuss.