- Mais arrête de gigotter comme ça Lauren ! on est pas en train de te kidnapper. J'entends Carlos et Lando se marrer, assise entre les deux pilotes.
- Rho mais ça va, vous ! Vous me mettez un bandeau sur les yeux alors que je suis toute pomponnée, maquillée et coiffée. Vous allez ruiner mon look.
- C'est qu'elle mordrait .... Lauren, respire ! regarde comme je fais ! me dis Lando en l'entendant souffler et expirer.
Il se fout de moi ? je ricane méchamment en lui donnant un coup de coude.
- Lando, t'es sérieux ? je te regarde comment avec un truc sur les yeux ?
- Ah merde. Sorry.
Carlos me tape le genou pour que je retourne ma tête en sa direction et me chuchote à l'oreille :
- Comment va ton bras ? on s'est tous très inquiété avant. Tu pourras conduire demain ?
J'avoue que le choc a été violent, je n'ai rien vu venir. J'étire mon bras en avant puis fait une rotation de mon épaule.
- Je suis entière, c'est le principale. Mais je t'avoue que cela me lance et je n'ose pas imaginer les bleus que je vais avoir sur le bras et la hanche d'ici 2 jours. Je vais serrer les dents demain matin et comme dirait mon amie d'enfance d'origine marocaine : Inchallah.
Le temps de finir ma phrase, le van s'arrête et j'entends qu'on ouvre la portière latérale. Le trajet a duré moins de 10 minutes. Nous devons donc être encore dans Milan. Carlos m'aide à descendre, il me prend même par la taille pour que je ne m'encouble pas avec ma longue robe. Daniel vient se mettre à ma droite et me prend pré cautionnement le bras, Carlos fait de même à ma gauche. On marche quelques mètres puis je sens que le sol change, je marche sur un tapis maintenant.
Daniel m'averti qu'il y a un escalier et qu'il faudra monter une vingtaine de marches. Je lui fait confiance et me laisse guider par mes deux chevaliers. J'entends du bruit, des personnes parler, des rires. Ou puis-je bien être ?
3, 2, un ... le bandeau tombe enfin. Mes yeux sont éblouis par la lumière et il me faut trois secondes avant de comprendre. Cette immense salle, ses fauteuils bordeaux, ces moulures dorées et cette scène ... on est à l'opéra de Milan.
- Vous m'avez amené à la Scalla !? mais ...
Je me retourne vers eux, mon regard doit refléter mon incompréhension mais également ma joie de me retrouver dans cette salle mythique. Je scrute la salle depuis la loge, regarde le plafond puis la scène. Des souvenirs d'enfance, de ma mère et de ma grand-mère remontent et j'ai les larmes aux yeux.
Sabina : - Ma chérie, on ne veut pas que tu pleures. Mattia et moi savons que tu aimes cet endroit. On a pensé à venir pour que tu puisses profiter de ce moment qui aurait tellement plus à ta famille. On est aussi ta famille maintenant. Alors profite de cet endroit, du spectacle, de la musique et de nous tous.
Je ne peux rien répondre mais je vais les prendre les uns après les autres dans mes bras pour les remercier. Deux loges ont été réservées pour notre petit groupe. Je me retrouve avec Sabina, Mattia, Carlos, Daniel et Max. Les deux duos intenables. Comment vont-ils se tenir pendant une heure trente d'opéra ? Je n'ai pas le temps de me faire d'autres réflexions de ce type car les lumières clignotent et annoncent l'ouverture de la pièce de Puccini.
Tellement concentrée dans l'histoire de Turandot que je ne vois pas Lando et Carlos se marrer. Max a l'air de s'ennuyer et regarde discrètement son téléphone. Par contre, je suis impressionnée par Daniel. Il est concentré sur le jeu de scène, de l'orchestre et de la musique.
Lors de la fin du premier acte, j'entends la voix de Lando :
- C'est fini ? on peut partir maintenant ? j'éclate de rire en lui faisant non de la tête.
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Charity race Formule one
FanfictionPourquoi avoir accepté de participer à cet événement de charité organisé par la FIA ? je ne sais pas trop ce qui va bien arriver en l'espace de ces quelques jours en Italie sur les terres de la Scuderia Ferrari. Devoir participer à des épreuves spo...