Charity race Formule one

Chapitre 61

Et voilà .. Turin. Ma dernière semaine de patinage commence. On est arrivé en voiture ce matin depuis Monaco et j'ai hâte de me poser à l'hôtel. Naomi doit nous retrouver demain. J'étais déjà venue à Turin mais je n'ai jamais eu de coup de coeur pour cette ville. Milan reste et restera toujours ma ville préférée. Je propose à Daniel d'aller marcher dans le Centro et de faire un peu de shopping. Il accepte mais je le sens un peu sur la réserve pour les boutiques.

- Aller Mr Ricciardo. On va visiter un peu la ville. Et tu n'es pas obligé de supporter mon shopping. On se retrouvera à l'hôtel après si cela te convient mieux.

- C'est vrai, cela ne t'embête pas si je te laisse après ? j'avoue que c'est pas trop mon truc.

- Ça je le sais et c'est bien pour cela que je te laisse une porte de sortie mon cœur. Mais on ira manger ce soir en amoureux dans un bon restaurant.

- Deal ! il me fait un grand sourire et comme à mon habitude, je fonds.

On avait pas fait 10 minutes dans le centre ville qu'on est apostrophé par des personnes nous demandant des photos et des autographes. Tant moi que lui. On a déjà subit ces demandes à Monaco ou pendant des Grands Prix mais je ne pensais pas y avoir droit cet après-midi à Turin. Au final, on écourte notre tour de ville et je laisse mon idée de shopping pour plus tard.

De retour à l'hôtel, je m'écroule sur le canapé de la suite et enlève mes mocassins en remuant mes pieds. Mon téléphone vibre et je vois un message de Sabina qui vient aux nouvelles. Je lui avais demandé si elle souhaitait venir nous rejoindre pour ces prochains jours. Elle est un peu ma maman et j'ai besoin de parler, de déposer mes problèmes. Elle sera là demain matin et je la rejoindrais pour le repas de midi dans un petit restaurant proche de l'hôtel. Daniel sera pris par des obligations marketing pour Red Bull au musée international de l'automobile et cela m'arrange grandement.

- Laurena, cela fait un moment que je t'écoute. Tu veux avoir le fond de ma pensée, mon avis ?
- Oui per favore Sabina.
- Tu sais que je t'aime et que je te considère comme ma fille. Au fonds de toi, tu as déjà pris ta décision mais tu ne veux pas verbaliser. J'ai raison ?
- Tu crois cela ? j'ai peur Sabina.
- Oui comme toutes les femmes qui ne sont pas prête à avoir un enfant. C'est normal que tu doutes mais tu es forte, tu as un homme qui t'aime et qui ne va pas te laisser tomber comme c'est le cas de ton amie anglaise. Daniel est un chic type qui décrocherait la lune pour toi.
- Mais j'ai pas envie que cela lui donne des obligations supplémentaires, il retrouve enfin un équilibre dans son travail et je vais ...
- Stop ! arrêtes tout-de-suite de culpabiliser Laurena. Pense à toi et pas seulement à lui. Vous êtes deux ! on ne fait pas un enfant en regardant la Sainte-Vierge. Il y a eu un soucis de contraception et tu n'y peux rien. Certes c'est ton corps et c'est ton enfant mais c'est aussi le sien. Il a le droit de savoir rapidement et que vous en discutiez. Madre Mia, bonté divine !

Je vois Sabina monter dans les tours en toute bonne italienne qui se doit et me faire la leçon. Je pince des lèvres et fini mon assiette en réfléchissant.

- Tu as raison Sabina. Je vais lui parler mais dimanche, pas avant !
- Et pourquoi pas avant, je te prie ? tu recules pour mieux sauter ?
- Non c'est juste que je veux rester focus sur ma compétition. Le job en premier et après ... le reste.
- Pff le job, il a bon dos. Tu n'as toujours pas compris.
- Compris quoi ? je la regarde en fronçant les sourcils et aussi surprise par son ton de voix très tranchant.
Elle me fixe droit dans les yeux et me souffle :
- La lettre de ta mère .. tu l'as relue depuis ton anniversaire ? Tu devrais, crois-moi.
- Non, elle est à Milan avec la robe.
Sabina hausse les sourcils mais ne rajoute rien. On fini notre repas en discutant de la fin de contrat de Mattia avec Ferrari et des changements que cela va occasionner pour eux.