Chapitre 34

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Il m'enlace fermement et nos bouches se cherchent, se trouvent. Je passe mes mains dans ses cheveux et autour de sa nuque musclée. Je ne peux m'empêcher de frissonner sous ses baisers. Ses mains se posent dans mon dos et m'encercle encore plus fort. Il parcourt mon cou de bisous et suit ma clavicule avant de reprendre possession de ma bouche. Sans vraiment réaliser, il me soulève et je me retrouve "attachée" à son corps, mes jambes autour de ses hanches. Tout en continuant à s'embrasser, il m'emmène en direction de la chambre. Je le laisse faire.

- La tienne ou la mienne ? il me murmure cette question dans mon oreille tout en me reposant au milieu du couloir. Je ne réfléchi même pas et ouvre la première porte qui est celle de ma chambre. Je l'attire à moi et reprend notre baiser puis le pousse gentiment en direction de mon lit. Il m'attire avec lui et j'atterris à califourchon sur lui. Il promène ses mains sur mon dos puis mes fesses tandis que je parcours son torse et des abdos. Je peux enfin contempler ses tatouages et souris en les voyant et en les déchiffrant. C'est à mon tour de l'embrasser dans le cou puis sur ses pectoraux. Je sens son désir durcir et grandir dans son short. Je profite pour enlever mon débardeur et il contemple mon soutien-gorge en dentelle qui cache à peine ma poitrine. Daniel s'amuse à suivre le contour de ma lingerie, son regard est rempli de désir. N'étant pas gênée, je dégraffe moi-même mon vêtement et je me retrouve à moitié nue toujours à califourchon sur mon australien. Il m'embrasse les seins, me mordille les tétons et je gémis sous ses baisers et ses mains. Avec beaucoup de douceur, il me bascule et c'est lui qui se retrouve en dessus de moi. Il m'embrasse le corps et sa bouche descend sur mon ventre puis je sens qu'il abaisse mon short et tire sur ma culotte. Nue dans ses bras, il profite pour me caresser et me contempler. Il vient me déposer des dizaines de baisers à l'intérieur de mes cuisses, je n'arrive plus à réfléchir. Une vague de désire encore plus intense m'emporte lorsqu'il touche mon intimité.

- Ma Lauren, j'ai envie de toi comme un fou. Dis-moi que toi aussi ?

J'attrape ces cheveux et fais remonter son visage au niveau du mien. Je le regarde dans le yeux et lui réponds par un simple "oui". Je tire sur la poignée du tiroir de la table de nuit et lui fait un signe qu'il puisse prendre un emballage afin de nous protéger tous les deux.

Daniel vient s'allonger sur moi et son désire est encore plus intense, je le sens contre mon entre-jambe et je n'ai qu'une hâte, l'avoir en moi. Nos hanches se rapprochent et il me pénètre enfin. Une vague de sensations nous emporte très loin, nos mouvements se muent en une danse lascive, nos corps ne font plus qu'un. Mon vagin se contracte autour de son membre et nous jouissons en même temps.

C'est fort, intense. J'ai de la peine à réaliser ce que je viens de ressentir. Je n'aime pas parler après l'amour et je préfère simplement me coucher contre Daniel en emprisonnant son torse avec mon bras. Son coeur bat aussi vite que le mien. L'adrénaline redescend et je m'endors contre son corps.

Il doit être tôt car la lumière du jour n'est pas forte à travers les volets de ma chambre. Daniel n'est plus dans le lit, sa place est froide. Je suis déçue de ne pas le trouver. Je tends l'oreille mais pas un bruit dans l'appartement. Après vérification, il n'y a personne et pas d'australien dans la chambre d'ami. Un petit mot est posé dans la cuisine "je suis à l'hôtel pour prendre mes affaires, j'ai pris tes clés pour la porte d'entrée". Je regarde l'horloge est constate qu'il est à peine 8 heures du matin.

Après une bonne douche, j'ai refais mon lit et aéré l'appartement. Je décide d'envoyer un message à Dany pour savoir s'il veut déjeuner avec moi. J'allais envoyer mon texto quand j'entends la porte s'ouvrir. Spontanément, je lui saute dans les bras et l'embrasse. Il rigole et lance :

- Je devrais m'absenter comme ça tous les matins, si tu m'accueilles avec un baiser ... je suis pour.

Il me mets dans les mains un sachet contenant des viennoiseries. Il a pensé à ça !
- Merci Dany. Avanti Segnor Ricciardo. Le café est prêt et j'ai faim !
- Tu m'étonnes que tu as faim. Si tu ne me dis pas cette phrase, c'est soit que tu es malade, soit que tu es au bout de ta vie ma princesse.

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