Chapitre 26

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Nous arrivons à l'hôpital et je me dirige directement vers l'accueil pour demander l'accès à la chambre du patient qui m'intéresse.

Je frappe légèrement le comptoir pour attirer l'attention de la femme assise derrière son ordinateur. Elle déplace la tête pour voir qui la dérange et sa beauté me frappe soudainement. Ses cheveux couleur feu mettent en valeur son regard et ses taches de rousseur parsemées sur son visage fin.
Reinold, qui jusqu'alors n'était pas vraiment intéressé par cette visite, devient soudain plus attentif.

"Bonjour, que puis-je faire pour vous ?"

"Je..." je bégaye un instant avant de recevoir un coup dans les côtes qui me réveille brusquement, "je viens voir Georg Listing."

"Oh, la célébrité ? Vous êtes de la famille ?"

"Oui, sa cousine. Je suis de passage ici et j'ai appris pour lui, donc j'aimerais voir comment il va."

"Bien sûr. Puis-je avoir votre carte d'identité, s'il vous plaît ?"

Ah

"Oh hum...je ne l'ai pas."

"Ah, c'est embêtant. Je suis désolé, mais je ne peux pas vous laisser entrer."

"J'ai quelque chose à lui dire."

Elle secoue la tête en se pinçant les lèvres avant de retourner à son ordinateur.

"Mais c'est vraiment important !"

"Le règlement, est le règlement madame. Désolée. Repasser quand vous l'aurez."

Je sors de l'établissement, énervée, et donne un coup dans la carrosserie de Suzy.

Je ne la trouve finalement plus si belle que ça ! Sérieusement, qu'est-ce que ça lui fait que je ne fasse pas partie de sa famille ? Le gars m'a bien laissé y aller la dernière fois !

"Eh ! Ne déchaîne pas ta haine sur Suzy !" s'affole-t-il en courant vers elle pour se placer juste devant et la protéger.

"C'est juste une bagnole, Reinhold, ça va."

Je lève les yeux au ciel et rentre à l'intérieur.

Je souffle d'agacement en voyant qu'il prend son temps pour vérifier qu'elle ne soit pas abîmée et la "consoler".

"Bon, on va où maintenant ?"

"Chez les jumeaux."

"Pourquoi ?"

"Pour les convaincre de m'aider à le voir."

"Qu'est-ce que tu veux lui dire, en fait ?"

"M'assurer qu'il n'a rien."

"Pourquoi ?"

"Conduis simplement et ne pose pas de questions."

Il fait ce que je lui dis pendant que je regarde par la fenêtre.

J'espère vraiment qu'il n'a rien, je m'en voudrais s'il avait reçu des coups à cause de moi.

Après quelques minutes de voiture, nous arrivons enfin à destination et cette fois-ci, mon ami vient avec moi.

Laisse-moi t'aider.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant