47. Sans motifs

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Mardi 27 décembre 2022

PDV Lev

11h25

Chez les Haïba

- Et donc, on va tous passer le réveillon chez notre capitaine.

- Ben c'est génial, ça ! Pourquoi tu fais cette tête ?
Demande ma grande sœur.

- Y'aura Akiko.
Je grogne.

- Fais pas comme si t'étais dégouté, c'est presque ta future femme !
Rigole Alisa.

- Ça c'est toi qui le dit, pas moi.

- Ouais t'as raison, peut-être que je vais un peu vite en besogne.
Admet ma grande sœur.

- Carrément ! Tu sais, on n'est même pas encore ensemble. Pour l'instant on est juste potes alors bon...

Je soupire en m'allongeant sur mon lit.

- Oula, ça, c'est la tête de quelqu'un qui abandonne ! Et moi vivante, je te laisserai pas faire ! J'vais t'aider, tiens !

- Oh purée, tous aux abris... De toute façon, qu'est-ce que tu veux faire ? Il reste quatre jours avant le réveillon...

- Et après c'est moi qui vais vite en besogne ? Je retire ce que j'ai dit ! Rigole ma frangine. Je savais pas que t'avais prévu de la pécho le trente-et-un !

- Alisaaa ! Comment tu parles... Je l'ai sûrement déjà dit mais je veux faire correctement les choses. Alors c'est vrai que le trente-et-un, ça serait une date marquante et je serais heureux s'il se passait ne serait-ce que la moindre petite chose entre nous. Mais s'il se passe rien, et ben tant pis ! Enfin j'veux dire : j'attendrai !

Et c'est vrai. Je suis prêt à attendre autant qu'il faudra. C'est le genre de promesse que je suis capable de tenir. Je sais que certains disent ça et se dégonflent parce qu'ils en ont marre et se rendent compte qu'ils n'ont pas anticipé. Je veux prouver à Akiko que je ne suis pas de cette trempe-là. Si Kuroo ne le fait pas avant. Je le connais, je suis presque sûr qu'il tentera quelque chose pour nous rapprocher. Je l'aurai à l'œil.

- Mouais. J'demanderai à Kai de me raconter !

- Cougard !

- Peureux !

- Et au fait, tu fais quoi pour le réveillon, toi ?
J'interroge Alisa, curieux.

- On fait un truc avec la grande sœur de Kai, le grand frère de Teshiro et tous les grands frères et grandes sœur de l'équipe féminine.

- Et ben ! Vous avez privatisé la patinoire de Toshimaen ? Je sais que t'aurais trop voulu y aller quand on y était à Noël.
Je dis pour la taquiner.

- Ptdr on n'a rien privatisé du tout. On va aller au temple comme tout le monde et on fera le bilan de notre année en mangeant des yakitoris.

- C'est pas dégueu, comme programme !

- Bien sûr que c'est pas degueu !
Riposte Alisa en me balançant un oreiller dans la figure.

- Ah tu veux jouer à ça ? Attends, tu vas voir !

S'en suit une bataille de polochons comme nous en faisions souvent quand nous étions petits. Je me souviens : on faisait tellement de bruit que ma mère nous engueulait en russe pour qu'on arrête. C'était efficace ! Du coup, on allait jouer au ballon dehors. Quand j'étais plus jeune, je ne savais pas que c'était un ballon de volley. Je me contentais de l'envoyer à ma sœur comme je pouvais, elle le rattrapait, me le renvoyait à son tour et ainsi de suite.

Haikyuu : neuro a...nxiétéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant