First love again

Chapitre 11

Lorsque je me trouva juste devant la porte, je me demanda à nouveau si c'était une bonne idée. Puis sans réfléchir je toqua.

- Ça signifie « plus aucun retour en arrière ».

- Ne me décourage pas maintenant, je sais.

Personne ne vint répondre, mais on entendait des lourd pas approchant. Une vieille dame vraiment âgée, trop pour être ma mère, nous ouvrit la porte.

- Oh, bonjour. Je peux vous aider d'une quelconque manière ?

- Euhh, oui.. J'aimerais dans un premier temps savoir si, un certaine Orianne avait vécu ici ?

- Orianne ? Orianne Hugo ma petite fille ? Oui elle a bien vécu ici.. Mais qui es-tu jeune fille ?

- Elysian. Elysian Ivanovitch madame.

- Mais entre donc ! Toi et ton amie entrez je vous prie..

Elle était adorable. Ma grand-mère faut-il croire, je veux dire, on est vraiment sûr de rien. Un autre homme étonnamment plus jeune entra dans la pièce également.

- Qui êtes vous ?!

- Calme toi Christian, pour une fois que j'ai de la compagnie. C'est ta fille enfin.

Sa quoi ?!

- Je crois que tu délire un peu Lanay.. Tu vieilli, tu vois plus les choses comme avant c'est tout. Si c'était ma fille elle je l'aurai reconnu.

Énorme soupir de soulagement.

- Oh crois moi je la reconnais très bien. Tu ne vois pas qu'elle a tes cheveux ? Elle te ressemble tellement...

- Veuillez sincèrement m'excuser, c'est un malentendu, je ne vous connais vraiment pas. Elle est vieille c'est tout...

Bien sûr, mon cerveau préférait croire l'homme d'environ 50 ans plutôt que la vieille de 95.

- C'est n'est vraiment pas grave, juste... est-ce que vous auriez pas hasard des lettres comme celles-ci ?

Je sorti les trois lettres de mon sac pour les montrer à l'homme roux.

- Je peux ? me demanda-t-il tout en me tendant la main.

Je les lui donna. En les inspectant précisément, il les reconnu.

- Matveï Ivanovitch... J'ai un petit paquet de lettre comme ça, pas beaucoup. La plus part on été brûlée. Attendez là je vous les apporte.

On échangea un regard surpris avec mon amie. Comment ça brûlée ? Je stressais intérieurement. Cette grand-mère délire bien sûr. Mon frère m'a montré les dossiers, je suis la fille de mon père.

- Les voici. Il y a d'autre dossiers dedans qui pourrait servir, je ne sais pas. Je peux vous servir un thé entre temps si vous souhaitez.

Zéphyr accepta volontiers tandis que moi je refusa gentiment. Je n'attendis pas une seconde de plus pour ouvrir la première lettre.

" Дорогая Орианна,
Je ne saurais dire quelle partie de toi j'ai aimé en premier. C'est difficile de vivre loin de toi aussi, tu me manques. Je vais en France cet été, avec ma sœur, j'espère te croiser. Je sais qu'il sont contre tout ça, mais ce n'est pas mon problème, il n'y a que toi que je veux et je n'y renoncerai jamais. J'ai juste besoin de savoir que c'est moi que tu préfère, que c'est moi que tu aimeras toute ta vie.

~Matveï
13 mai 1997"

Rien de spécial. Je sors mon bloc-notes, pour marquer des trucs, qu'ils soit utiles ou non.
Dans une petite pochette se trouvais des photos de moi. Et je ne me tenais pas dans les bras de mon père. Mais du fameux Christian. Ça commençais sincèrement à me perturber.