First love again

Chapitre 25

Après la Citée Perdue, que j'ai vraiment adorée, on devait se diriger vers le Parc naturel de Tayrona je croit.
On avait déjà rendu visite à deux amis de Leonardo et sa famille. Il vivaient dans un petit endroit perdu au milieu d'une forêt, et pourtant il semblaient vivre la vie qu'ils avaient toujours rêvé vivre. Plus je passais du temps avec eux, plus j'avais l'impression d'avoir toujours fait partie de leur famille, et plus j'étais amoureuse de lui. J'arrivais plus à m'en séparer.

Je le voulais lui, encore, maintenant, tout le temps. Et même si on passait nos journées ensemble, j'avais cette impression qu'il était toujours trop loin de moi.
Pas assez proche, beaucoup trop loin.

Mais alors que nous roulions, et qu'Adrian conduisait une fois de plus, on l'appela. Même au volant, il a décroché.

- Sì mamá ? .... Todo va bien. Qué, pero por qué ? ....Vale... Ya vamos, te quiero, mamá. ( oui maman ?.... Tout va bien. Quoi, mais pourquoi ?.... D'accord.... On arrive, je t'aime maman)

- Qu'est-ce qui se passe Adrian ?

- On va devoir rentrer, tout de suite.

- Quoi ?! Mais pourquoi ? s'exclama Cortez.

- Si te digo que tìo sebastian ha sido capturado por un cartel es suficiente para que te calles !? (si je te dis que tìo sebastian s'est fait attraper par un cartel ça te suffi pour que tu la ferme !?)

Tous se turent, et il y eu un immense silence tranchant dans le véhicule. Évidement, j'étais à nouveau là seule qui ne comprenais pas. Je ne saurais pas trop dire si ça me dérangeais réellement ou pas, mais parfois j'aurais bien voulu comprendre.

- Tu rigole Adrian ?... s'inquiéta Lavinia.

- Tu sais très bien que non. Je ne rigole jamais avec ça. On rentre.

***

On ne s'est pas arrêté durant tout le trajet du retour. Dans un silence total, je semblais être la seule à ne pas savoir pourquoi, mais je ne demanda pas pour autant. En arrivant à la maison, j'eus l'impression que tout était de ma faute, rien ne se passait bien depuis que j'étais là. Mais bon, j'étais en vacances, rien ne pourrait être pire.
Je me sentais de plus en plus mal à être ici, je voulais juste retourner dans mon studio. J'étais seule dans la chambre de Lavinia car ils étaient tous en bas en train de discuter en famille.

Ça faisait maintenant deux semaines que j'étais ici, mais j'avais l'impression d'en avoir passé dix.

- Ça va ?...

J'ai relevé la tête pour apercevoir mon meilleur ami dans le cadre de la porte.

- C'est à toi que je devrais poser cette question...

Il est venu s'asseoir à mes côtés, et je compris que tout les deux on s'était vidé de notre bonne humeur. Ça arrive, et je l'aime toujours comme ça.

- Sauf que j'ai posé la question en premier cãrino.

- Ça pourrait aller mieux, je pense que je suis juste fatiguée.

- Viens, je sais exactement quoi faire.

Il me pris par la main et me tira avec lui. On était rien que les deux, pour une fois, et j'appréciais ça aussi, oui, j'appréciais tout. Je l'ai suivi dans tout le village, jusqu'à ce qu'on arrive dans une petite forêt. Toujours des endroits plus improbables que les autres.