Chapitre 13

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J'ai accueilli un garçon chez moi, pour la première fois je ma vie. Et je sais que je vais m'en souvenir.

Garcia entre en premier dans mon minuscule studio, mais qui suffit très bien pour ma petite personne, et commence à tout regarder, tout découvrir. Ce garçon est un mélange de tout. Enfantin comme adulte, drôle comme totalement sérieux, menteur comme parfois très honnête. C'est pour ça que je l'aime nan ? Peut-être un peu trop parfois, mais bon, c'est comme ça.

- Ça doit être, tellement libérateur de vivre sans ses parents. J'ai hâte de pouvoir le faire aussi.

- Ils me manquent quand même à vrai dire. Ils sont trop loins de moi en ce moment. Et puis, ce n'est que le temps de mes études.

- Moi honnêtement, ce n'est pas eux qui me manquerait le plus. Oh mais, c'est un axolotl ?

- Oui. avouai-je un peu gênée d'avoir de la compagnie si peu commune. Mais c'est que c'est dur d'être seule ces temps, j'avais besoin de compagnie. C'est Jonathan.

Entre mon père à qui je ne veut plus parler, et mon frère a qui je ne peux plus parler, je savais que j'aurais besoin de compagnie. Sa situation doit s'améliorer, car Jonathan ne le remplacera jamais.

Juste en dessus de son aquarium, se trouvais toutes les photos que j'avais embarqué avec moi. De toutes les personnes que j'ai invité jusqu'à maintenant, toutes ce dirigent là-bas en premier. Des photos de moi bébé, mon frère et moi, mon père, des dessins... que des trucs comme ça.
Mais alors que mon invité touchait délicatement avec son doigt ma photo préféré, celle-ci tomba et se brisa en morceau. Juste derrière l'aquarium.

- Putain Elysian je... Je voulais vraiment pas faire ça, je suis désolé...

- C'est rien t'en fais pas, juste une photo par mis d'autre. m'empressé-je de répondre.

Cette photo était unique. La seule ou ma mère et moi figurions dessus, et avec le cadre que j'avais fait en première année de scolarité.
Je déplaça Jonathan et sa table un peu plus loin pour ramasser les débris. C'est une façon de passer à autre chose. Pourtant, lorsque j'arrive juste en dessus de la poubelle, je ne pus me résoudre à la jeter. Je sais, c'est cassé, mais il y a tout pleins de sentiments là dedans.

Ce n'est qu'une photo parmi d'autre.

Je referma la poubelle et posa les débris sur la table. Je m'en occuperais quand personne ne pourra être conscient de ce que j'ai fait.

- Il faut... qu'on travaille sur ce roman. annonçai-je à Leonardo qui avait trouvé refuge sur mon lit.

- Je suis vraiment désolé pour la photo Ivanovitch...

- C'est pas grave je t'ai dit, j'en ai d'autre. On commence ? enchaînai-je.

- Commençons. Je n'ai jamais écrit quoi que ce soit, mais je sais que c'est beaucoup plus simple d'écrire sur soi, et je penses qu'on a des vies assez intéressantes pour en faire un livre.

- On ? Genre toi et moi ?

- Nous. Notre histoire cãrino.

***

On est finalement arrivé sur quelque chose de stable. Il faisait déjà nuit dehors, pas étonnant pour un mois de février.

- Bon, il est temps qu'on se quitte camarade. ironisai-je. À demain ?

- À demain.

Néanmoins, il est resté dans le cadre de la porte, comme si quelque chose l'empêchait de s'en aller. En discutant j'ai facilement appris que lui et c'est parents ce n'était pas l'amour fou. C'est à peine s'ils se parlent entre eux. Puis ça devient compréhensible. Il s'ouvre facilement au gens car il n'a personne à qui parler, il a voulu sortir avec plusieurs filles car il n'a jamais eu cette attention. Maintenant, je le vois différemment, et ça me fait du bien.

First love again Où les histoires vivent. Découvrez maintenant