33 | Vitali-Peter : 1113e

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Je refermai lentement la portière de ma voiture, l'expression perplexe et peu assurée

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Je refermai lentement la portière de ma voiture, l'expression perplexe et peu assurée.

Devant moi s'étendait... une ruine.

Sur la carte, cela semblait être simplement un lieu douteux, sans grande importance. En réalité, l'endroit était abandonné et en décomposition totale.

— En fait, j'ai une question, lança Alessio derrière moi. Tu m'as envoyé ce message à... dix heures, c'est ça ? Ouais. Alors pourquoi on n'est pas venus faire ta chasse au trésor à dix heures ? Je dis pas que j'ai peur... mais bon, la nuit, c'est sûr qu'on va croiser des toxicos !

Je me tournai vers lui. Il venait de fermer la porte de l'autre côté de la voiture. En s'approchant, il se figea à mes côtés, scrutant la façade et les alentours.

— Tu étais au travail ! Et puis, je cherche quelque chose, répondis-je simplement.

— Mais t'es venue ici quand ? Toute seule ?

— En fait, je n'y suis jamais venue... mais... comment t'expliquer ? Disons juste que je dois récupérer un truc. Et je ne voulais pas venir seule, tu vois ?

— « Entreprise familiale » ou « mafia familiale » ? Tu viens chercher un cadavre ou quoi ?

— Mais non !

Il soupira, visiblement peu rassuré. J'avoue que je regrettais un peu de l'avoir embarqué dans cette histoire.

Je me dirigeai vers le coffre de la voiture et en sortis deux lampes torches. Mon regard s'arrêta sur un pistolet. Jetant un coup d'œil vers Alessio, qui observait toujours la façade, je poussai l'arme plus loin dans le coffre avant de refermer la malle. Merde, il ne devait pas voir ça !

Il attrapa avec aisance la lampe que je lui lançai, et je me dirigeai vers la ruine, peu confiante. Alessio sur mes talons, nous franchîmes l'enceinte dans un silence total.

Le lieu était vaste. Nous devions être dans ce qui fut un hall. La pièce, rectangulaire, était assez grande. Le sol n'était plus qu'un mélange de sable et de cailloux dispersés. Les murs étaient partiellement détruits, sales, presque humides, moisis, avec des touches de végétation grimpante. Quelques ouvertures béantes en forme de portes au fond de la salle menaient à d'autres pièces.

J'allumai ma lampe et balayai l'espace du regard. Alessio fit de même.

— Tu sais, ma petite Raven, je ne t'en voudrais pas si tu m'avouais que tu tues des gens. De toute façon, j'ai toujours su que tu étais cinglée.

Je me retournai vers lui avec un sourire mauvais. Il pâlit considérablement, et j'éclatai de rire devant son expression blasée.

Hmmm, next question.

POISONOUS | T1&T2 Où les histoires vivent. Découvrez maintenant