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LES FEUILLES commencent à tomber des arbres. L'automne arrive à petits pas à Paris. C'est magnifique.

  A l'occasion des vacances d'automne, je me suis rendue à Paris pour voir Adonis. J'avais beaucoup aimé cette ville lorsque je m'y étais rendue en août dernier. L'architecture est d'une beauté sans nom ici.

  Adonis et moi marchons tous les deux le long de la Seine, bras-dessus bras-dessous. Plus le temps passe, plus il nous rapproche.

  Trent quitte peu à peu mes pensées. Jusqu'en août, je me suis sentie mal et, je me suis rendue à Paris et tout ce qui était brisé en moi s'est brusquement réparé. Adonis a su réparer mon cœur par sa simple présence.

  Adonis n'a juste qu'à être lui-même et ça me suffit. Il est ma bouffée d'air fraîche. Il est tout ce dont j'avais besoin. Adonis a toujours un sourire aux lèvres. Il diffuse ses bonnes ondes autour de lui et il pourrait rendre n'importe qui heureux.

  J'ai passé une semaine dans la capitale française aux côtés de mon ami. Et cette semaine s'achève ce soir, aux alentours de vingt-et-une heure, quand l'avion décollera pour Londres.

  Il est dix-neuf heures. Le Soleil laisse doucement passe à la Lune, tandis que les lampadaires éclairent les rues pavées et reflètent sur la Seine.

  — Merci pour cette semaine, je déclare.

  — La capitale paraît plus lumineuse quand tu es là. J'ai déjà hâte que tu reviennes.

  Nous nous arrêtons au milieu du chemin.

  — Doni, ma vie est tellement plus lumineuse depuis que tu es revenu dedans. N'en repars jamais.

  — Tu en as ma parole. Et Dieu sait que je suis un homme de parole.

  — Mes sentiments pour toi commencent à réapparaître. Et c'est marrant parce que Paris est la capitale de l'amour. Peut-être qu'elle a quelque chose à voir avec ça.

Adonis sourit.

— J'en suis même sûr, répond-t-il.

Les lampadaires font briller ses prunelles brunes, dont je ne peux détourner le regard.

— Issa, je suis prêt à recommencer depuis le début et à te donner tout l'amour que tu mérites. Tu mérites tout le bonheur du monde.

Nos deux mains se lient avant que nos visages se rapprochent.

— Essayons et regardons là où ça nous mènera, je propose.

  — Je n'ai jamais rencontré quelqu'un comme toi après mon départ. J'ai toujours su au fond de moi que notre amour ne se limiterait pas aux frontières. Notre amour dépasse toutes les frontières. Mon amour pour toi n'a jamais eu de limite.

  Je l'embrasse délicatement et tendrement. De suite, je suis propulsée dans mes années collège avec lui. Je suis heureuse de retrouver mon Adonis. Celui que j'ai toujours aimé.

Publié le 10/06/24

𝐓𝐑𝐎𝐏 𝐏𝐑𝐄̀𝐒 𝐃𝐄𝐒 𝐄́𝐓𝐎𝐈𝐋𝐄𝐒Où les histoires vivent. Découvrez maintenant