Chapitre 11

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J'étais amoureuse.

Sur le coup.

Immédiatement.

Sa voix.

Sa voix était rauque, elle collait parfaitement avec son physique sauvage, viril.

Il avait la plus belle voix que j'avais entendue de toute ma vie.

J'étais envoûtée.

Je le regardais de nouveau dans ses yeux, quelle erreur.

- Comment tu t'appelles ? j'avais la voix qui tremblait et je ne comprenais pas pourquoi.

J'avais baissé ma tête vers le bas de mon corps, son sexe était chaud, tout contre le mien qui était à présent humide.

L'instant d'après je vibrais littéralement de désir pour lui.

Je devais me concentrer, je regardais de nouveau ses yeux, de si beaux yeux.

Te fais pas avoir Rim,

Te fais pas avoir avec son regard envoûtant.

Fais attention,

Protège-toi.

Il mit sa tête dans mon cou et commença à me lécher.

Les premières minutes étaient les plus dures, je ne voulais pas qu'il me touche mais tout mon être le désirait.

Je n'allais pas tenir bien longtemps.

- Baal, je suis Baal, et tu m'es destinée, tous les ultras ont eu leur partenaire, il ne restait plus que moi.

- Les ultras ? dis-je d' une voix empreinte de désir.

L'instant d'après je ne pensais plus à rien, je profitais de chacune de ses actions sur mon corps.

Il m'embrassait, il me léchait, il me mordillait sur toute la surface de mon cou.

Ses mains quant à elles, ne laissaient aucun répit sur mon corps, il me touchait de partout, à tel point que j'avais l'impression qu'il y avait au moins quatre personnes de plus sur le lit.

Sa bouche aspirait avec avidité mon sein, je me cambrais sous ses mains expertes, je m'étais littéralement abandonné à lui, profitant de chaque seconde, de chaque instant.

Il l'avait remarqué, et ne pouvait pas se défaire de ce stupide sourire qu'il arborait sur son visage.

Il rentra en moi avec ses doigts, j'étais si détendue, excitée, c'était tellement jouissif que je ne sentais pas grand-chose, alors il mit, deux, trois, quatre doigts de plus, en moi.

Il alternait, des vas et viens rapides et d'autres plus lents, je gémissais, de plus en plus fort sous sa gestuelle experte.

Et dans le plaisir mutuel, dans l'excitation du moment, et pour les futures fois, sans me demander, sans même y réfléchir lui-même et par instinct, il avait mordu mon sein, juste au-dessous, sur mon cœur, j'avais vu ses dents devenir pointus, j'avais vu sa mâchoire se déformer sous une transformation monstrueuse, il m'avait mordu.

Il avait les yeux rouges, son corps semblait avoir doublé de volume, sa main encore en moi s'était élargie m'arrachant un cri de désir immense qui transperçait la pièce.

Mais ce n'était pas sa main en moi qui avait causé mon orgasme, c'était son action, le fait qu'il me morde, à côté de mon sein, sur mon cœur, c'est cela qui m'avait fait jouir.

Une explosion de mille sentiments me submergea, j'avais l'impression que ce n'était pas mes sentiments, mais ses sentiments à lui, mais celui qui l'emportait était la luxure, j'en voulais plus, je voulais qu'il me pénètre, je voulais qu'il me prenne toute la nuit, encore et encore, toujours plus, toujours plus loin.

RIMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant