Il souriait tellement de ses dents que c'en était forcée, ce n'était pas naturel, il ne clignait même plus des yeux, et il continuait à me fixer.
J'avais le cœur qui battait à tout rompre, et j'avais terriblement peur, peur d'un enfant qui devait avoir à peine dix ans.
Il avait lâché la lanterne par terre, qui par chance était retombée à droite, éclairant juste assez pour voir où était située l'enfant, et il s'est assis.
Il m'a regardé avec insistance.
- oh, tu veux que je m'assoie aussi ?
Il ne me quittait pas des yeux, alors j'en déduisis que oui, c'était ce qu'il fallait faire, dans tous les cas je n'avais pas d'autres issus pour le moment.
J'entendais des bruits de pas venir de derrière moi, nous étions toujours dans le noir, éclairé simplement par une lanterne dévoilant cette lumière rouge.
J'avais peur, bien trop peur de me retourner.
Je fixais le visage de l'enfant pour essayer de déduire qui était la personne qui allait se joindre à nous.
L'enfant avait remit sa tête droite, mais il me fixait toujours avec son immense sourire dévoilant des dents pourries, ses yeux brillaient de mille feux, il était excité de ce qui allait se passer, oui, il jubilait.
De la bave s'échappait de ses dents.
Oh mon dieu
Une main se posa sur mon épaule, la même main qui quelque temps auparavant (je n'avais aucune notion du temps) s'était posée sur mon menton pour me rabaisser la tête.
C'était Fâl, le dévoreur d'âme.
-NON
....
-NON ET NON
....
-JE NE VEUX PAS !!
....
LAISSE-LA MOI ! JE VEUX LA DÉCORTIQUER !
....
JE VEUX JOUER AVEC ELLE ! JE VEUX CONNAITRE SON GOÛT !
....
L'enfant s'était levé et était en train de crier sur Fâl, qui était à mes côtés.
Il m'était impossible de comprendre la teneur de leurs discussions (bien que j'en sois le sujet principal).
LAISSE LA MOI !!!!!! cria-t-il comme un enfant faisant un caprice.
T'ES PAS GENTIL ! finit-il par dire en se retournant et en courant dans l'autre sens, nous laissant seuls, Fâl et moi-même.
Il avança de quelques mètres et il se plaça à l'ancienne place de l'enfant.
J'étais complètement désorientée, l'homme que j'avais en face de moi était Fâl mais avant sa transformation de créature, il semblait complètement humain à présent.
De longs cheveux bruns lui tombaient sur les épaules, et ses yeux.
Et ses yeux, je n'avais pas de mots pour les décrire, des yeux verts, oui, c'étaient ses yeux verts qui le trahissaient, ils étaient d'un vert si clair que c'était inhumain, impossible d'avoir de tels yeux.
Les mêmes yeux que Baal, son frère.
Les liens de la domination avant ceux du sang.
- Tu veux que je te raconte une histoire RIM ?
VOUS LISEZ
RIM
FantasyRim est une combattante dans l'âme, elle l'a toujours été par la force des choses. Mais, lorsqu'elle apprend qu'elle et des centaines d'autres jeunes filles vont devoir se rendre dans le monde des démons, sa vie s'arrête. Une seule émotion, une seu...
