Chapitre 17

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A peine avais-je eu le temps de tourner la poignée, que j'avais été littéralement aspirée dans la pièce avec une puissance qui ne laissait de place à aucun doute : c'était un démon.

Je ne sais pas comment, mais je m'étais fait piéger, en beauté.

Ma tête avait tapé contre le mur en pierre en face de la porte.

J'ai opéré un demi-tour, pour connaître le visage de mon agresseur : c'était lui.

Celui qui avait littéralement déchiqueté June sous mes yeux.

Que faisait-il ici ?

Il ne devrait pas être puni pour son crime ?

Je n'avais pas eu le temps de réfléchir, tout s'était passé à la vitesse de l'éclair, mon front avait une coupure dû au choc, je saignais beaucoup.

Il me regardait avec des yeux ... il était affreux... c'était la pire transformation d'un démon, j'avais eu des hauts le cœur rien qu'en croisant son regard.

Et une odeur X ! putain ! une odeur à te faire vomir toutes tes tripes.

Il avait gagné en volume certes, mais sa tête était restée la même, elle n'avait pas augmenté, il affichait un long pelage liquide noir sur tout le corps, c'était presque visqueux, il n'avait plus qu'une grand mâchoire béante prête à me déchiqueter moi aussi, il n'avait gardé que ses yeux pour me voir, tout le reste, il l'avait supprimé.

Il chassait.

Il allait me chasser.

Il avait enlevé tout ce qui ne lui servait à rien, tu comprends ? c'est.. c'était horrible X.

Je n'ai pas pu décrocher mes yeux de lui, il s'est avancé vers moi très rapidement, puis il s'est agenouillé et il m'a pris dans ses bras, je sentais sa fourrure liquide sur mon corps, ses mains, ses griffes pourris mais tellement aiguisé qui me coupait la peau, plus je me débattais plus je saignais, et plus je l'excitais.

Infernal, effrayant, c'était un cercle vicieux, je n'avais aucune échappatoire.

Il m'avait balancé sur son lit de fortune, fort, très fort.

Dans l'élan, ma tête avait tapé contre le sommier du lit, je craignais d'avoir une commotion, j'ai eu mal, si mal putain !

Mais le pire était à venir.

J'ai su.

J'ai su que c'était fini pour moi.

J'ai su que je ne pourrais rien faire.

J'étais une proie, une putain de proie livrée à lui, c'étais facile, il allait me bouffer en deux secondes.

Mais quand j'ai réalisé son but, c'est là que j'ai vu ma vie défiler devant mes yeux, c'est là que mon cœur a totalement arrêté de battre, il préférait me laisser mourir plutôt que d'assister à ce qui allait se passer.

J'allais, je savais que j'allais être impuissante, je savais que je ne faisais pas le poids putain, je me suis tapé la tête plusieurs fois contre le sommier, je voulais mourir je ne voulais pas qu'il me touche X !

Il a mis sa main sur ma tête pour faire barrage avec le sommier, je perdais du sang, beaucoup de sang.

Alors il l'a léché, directement sur mon crâne, sa longue langue pointue et rugueuse faisait des vas et viens sur mon crâne, entre mes cheveux, je sentais son excitation, ses mains me touchaient le corps, et il avait son sexe qui rentrait dans mes cuisses, je le sentais.

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