Chapitre 10

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Il était là, à me dévorer des yeux, son sourire fier sur ses belles lèvres charnues.

Il avait l'apparence complète d'un humain, aucun détail ne me faisait penser à un démon.

C'était calculé, il avait prévu tout ça.

Il était torse nu et avait simplement un jogging.

Même son jogging était du même acabit que dans mon monde.

Il était terriblement musclé, ses muscles étaient saillants, j'ai eu une envie, une envie fulgurante mais temporaire de courir dans ses bras et de l'embrasser fougueusement, de mettre mes jambes autour de sa taille musclé, j'ai eu envie de lui sauter au cou, de lui planter mes ongles dans son dos, de sentir son sexe tout contre le mien, de l'attacher de lui faire l'amour sauvagement.

C'était temporaire.

C'était une envie éclair.

C'étaient ses yeux, ses yeux si clairs.

Il essayait de m'envoûter.

Il essayait de me contrôler.

Mais cela avait été éphémère.

Un discours m'était revenu en mémoire :

"Toutes les jeunes femmes dont l'âge est compris entre 20 ans et 25 ans, l'âge parfait pour donner la vie, devront voir s'attribuer un partenaire démoniaque (...) Ainsi, la race humaine et la race démoniaque vont pouvoir fusionner, donnant naissance à une nouvelle race"

Oui, il ne fallait pas que j'oublie l'inoubliable discours de mon cher Président, ce chien, nous étions que des réceptacles pour eux, afin d'atteindre leur but, d'avoir une descendance.

Il se trompait, je n'étais pas faible, bien au contraire, j'étais forte, j'étais une combattante et j'allais le tuer, peut-être pas aujourd'hui, ni demain, ni dans une semaine, mais je le tuerai un jour ou l'autre.

Avant que lui, ne me tue.

Il s'avança vers le lit à baldaquin voyant qu'il n'arrivait pas à me contrôler, et s'allongea.

Il avait opéré cette action sans jamais me quitter des yeux, à présent il était sur le lit, en train d'enlever son pantalon, il était nu, nu comme moi je l'étais, à égalité.

Je voyais son corps dans les moindres recoins.

Il était somptueux.

Il était halé contrairement à X, musclé, et terriblement viril, ça ne pouvait pas être réel d'être aussi séduisant.

Je regardais à présent, curieuse, son sexe.

même si j'étais "prisonnière" ici, il fallait que j'en profite aussi non ?

Mon bas ventre me brûlait.

Je lui faisais de l'effet ? il était en érection.

Mon regard croisa le sien, il ne fallait pas que je le regarde plus longtemps dans les yeux, il allait finir par m'avoir, c'était une certitude, j'avais beau avoir un mental d'acier, ce démon n'était pas du tout repoussant, bien au contraire.

Il m'excitait, je sentais mon corps se réchauffer de seconde en seconde, je sentais mes muscles se détendre, je sentais une brûlure dans mon bas ventre, je le voulais en moi, il me faisait de l'effet, beaucoup d'effet.

Il fallait que je me reprenne vite ! que je me calme !

Jamais il ne me toucherait, mon corps en rêvait mais mon cerveau était lucide, conscient de la réalité, je devais penser à des choses tristes, violentes, alors Luc apparu dans ma tête, ce fils de pute de lâche.

RIMOù les histoires vivent. Découvrez maintenant