O Confidente

4. Les Silva

~ Cobra ~

Putain ce que j'ai mal au dos. Plus jamais je teste ses massages balinais ou je ne sais quoi.

- Rosa, réveillé toi.

- Quoi cariño ? (Chéri)

L'entendre parler espagnol me fait bander, je dois l'admettre.

- Bouge, je dois y aller. J'ai mal au dos à cause de tes conneries.

- Ne me parle pas comme ça. Dit-elle d'un ton un peu trop ferme à mon goût.

- C'est à moi que tu donnes des ordres ?

- Non, lo siento.(désolé)

- Va t'en.

Je l'aime bien mais je veux juste la baiser. Pas en faire ma femme.

Elle se lève s'habille en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire et disparaît de mon champ de vision.

Quant à moi j'allume une des cigarettes dans ma table de nuit puis inhale toute sa nicotine.

- Irmão, ramène toi. M'ordonne mon frère.

- Attend cinq minutes.

- Non, j'ai dis maintenant ! Haussa t il le ton.

Je n'avais pas prêté attention à lui depuis qu'il son intrusion dans ma chambre et ne comptais pas le faire. Mais parmis toutes les choses que je ne supporte pas dans ce monde, le fait qu'il me parle comme à un de nos gars, me met hors de moi.

- C'est à moi que tu parles Leão ?

- Casse pas les couilles, j'ai besoin de toi urgemment.

Je préfère.

Je me lève de mon lit et suis mon ainé jusqu'à notre salle de réunion.

Je pénétre dans cette pièce immense, salut mes hommes puis m'installe à ma place. A droite de mon frère comme toujours.

- Les gars, je vous explique ce qui va ce passer. Commença Leão. Avec les Ruíz nous nous sommes mis d'accord pour récupérer Rio aux Garcias. Je vous préviens maintenant filhos da puta. Le premier qui me lâche lui et toute sa famille créverons. Dit-il en fusillant du regard chaque homme autour de cette table.

Il fini de menacer tout le monde puis s'assoit je comprend alors que c'est à mon tour de parler.

- Senhors, tout ce passera dans une semaine précisément. Mais pour l'instant avez vous récupéré la cargaison de neige ? Toi. Dis-je en pointant un homme au hasard. Répond à ma question.

- Cobra, nous avons eu un problème...

Un problème ? Deus...

- Développe.

- Nous avons détourné la cargaison, en revanche elle n'arrivera que dans deux jours...

- Deux jours ?

- Sim, perdão senhor Leão. Dit-il en s'excusant et tremblant pour ce qui risque de lui arriver.

Mon frère déteste le retard dans ses affaires. De plus il est imprévisible, je ne sais pas comment il réagira face à cette annonce.

Il ce lève tout à coup et ce dirige vers l'homme qui a parlé. Je pensais que la nicotine qu'il consomme depuis le début de la réunion le calmerait mais en vain.