27. Triolisme, exhibition et double pénétration...

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Attention : encore un chapitre présent dans la nouvelle Jeff&Sophie dans «de l'amour au sexe et du sexe à l'amour.» et celui là est TRÈS TRÈS chaud !


                    Nous sommes directement allés dans la pièce vitrée du rez-de-chaussée, pour voir et être vus, en toute tranquillité. Jeff me déshabilla et demanda à Yann de placer la banquette tantrique au centre de la pièce. Les gens commencèrent à jouer les badauds, intéressés par les compétences de ces deux nouveaux qui jouaient directement avec Maître Yann. Jeff me laissa debout dans un premier temps, exposée et ébranlable. Il alla verrouiller la porte, pour que personne ne rentre. Je fixai tout le monde, à l'état pur, sans ornement ni artifice, à la fois gênée et excitée de tous ces yeux braqués sur moi. Jeff partit s'asseoir sur une autre banquette, dans le coin de la pièce, à l'angle du mur et de la vitre.

     — Yann, que désires-tu lui faire ? Distinctement, s'il te plaît.

     — Sans aucun doute possible, j'aimerais bien la goûter, mais je te laisse la primeur, tu es son dominant.

     — So', donne-moi la définition du candaulisme ? Parle assez fort que je t'entende !

     — Pratique sexuelle qui consiste à ressentir ou à être excité et prendre du plaisir à la vue de son partenaire en train de copuler avec une ou d'autres personnes.

                    « Ça va devenir une habitude ça ! » râlai-je dans ma tête. Jeff, pas dupe, vit les yeux au ciel et se leva rapidement pour me pencher sur le sofa, maintenant ma tête vers le bas.

     — Yann, un paddle de dix centimètres, bien large, s'il te plaît. On va commencer par du cuir !

     — Tu as de la chance, il aurait pu choisir plus douloureux ! À sa place, si ma soumise avait levé les yeux au ciel comme toi, c'était directement la badine !

                    Je sentais le côté spectacle dans ces deux attitudes. Il fallait donner bonne figure face à tant de monde. En intimité, il ne m'aurait pas fait tout ça. Yann lui passa l'instrument et resta debout derrière le siège.

     — On va y aller mollo ! Chaque fois que tu me manqueras de respect, tu prendras un coup de paddle. Pour l'instant, je te préviens, mais au-delà du troisième écart, je ne préviendrai plus et je jugerai de la force à y mettre !

                    Sans plus de détail, il assena un coup qui claqua fort, mais en vérité pas si douloureux que ça. Je fis la moue, toujours pour le show, simulant la douleur. Il me redressa, dos à lui, me saisissant par la gorge, me chuchotant à l'oreille :

     — Très bonne actrice, je sais bien que tu n'as pas eu mal ! Pardonne-moi, je ne peux pas te laisser me manquer de respect devant tout ce monde, les gens comprendraient que l'on n'est pas vraiment dominant et soumise.

                    Il me mordit le lobe de l'oreille, pour m'allumer et retourna s'asseoir à sa place initiale.

     — So' ! Penche-toi en avant sur le fauteuil, jambes bien écartées. Yann, je t'en prie, fais-toi plaisir !

                    Je me sentais exposée, offerte et terriblement excitée ! Je fixais Jeff, dans cette position à la fois saugrenue et pourtant très confortable. « Il faudra songer à mettre ce sofa sur ma liste pour le père Noël ! » Yann ne se fit pas prier et enfouit son visage contre mon entrejambe, aspirant et léchant avec avidité mon clitoris et mes petites lèvres. Il y mettait du cœur, mais sa pratique ne me faisait pas autant décoller que le regard brûlant de Jeff sur moi. Se sentant probablement à l'étroit dans son jeans, il se leva pour le déboutonner et vint s'installer devant moi sur le sofa. Il sortit son service trois pièces et s'avança pour que je puisse le déguster goulûment pendant que Yann se régalait de mon abricot. En tournant mes yeux vers la foule, je vis plusieurs hommes se masturber devant la vitre, me criant des obscénités. Tout ceci était si excitant que même Jeff prit un orgasme monumental. Il me remplit la bouche abondamment sans me prévenir, ce qui me provoqua un haut-le-cœur. J'avalais tout sans pinailler, léchant le surplus qu'il restait sur son gland. Yann s'arrêta et se redressa, nous fixant envieusement.

L'AFFRANCHIE - Tome 1 : L'apollon et la NoctuelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant