15. Nouvelle expérience

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(NDLA : La première partie de ce chapitre est sexuelle, si cela ne vous plait pas, rendez vous à la seconde moitié de celui-ci)


                    La soirée se finit plutôt bien, malgré la tension du début. Après deux parties de Times Up et un karaoké, Léo et moi ne tenions plus et nous décidions de partir en premier. Heureusement pour nous, il n'y avait pas plus de deux kilomètres entre la maison d'Isaac et celle de ses copains, que j'avais fini par surnommer « Tic & Tac ». Arrivés sur place, je fis signe à Léo de se taire, car il fallait traverser les parties communes pour accéder à toute la partie de la maison réservée à Isaac. Heureusement, un des coloc' avait oublié d'éteindre la lampe du salon.


                    Au décès de ses parents, Isaac se posait des questions sur le devenir de la maison familiale. Entretenir un domaine de près de cinq mille mètres carré n'était pas chose facile pour un jeune homme célibataire avec un travail prenant ! Alors, il eut une idée qui comblerait bien des aspects de sa vie. Il fit effectuer des travaux dans la maison, afin de la partager en deux parties : une qui servirait à la location et une plus petite réservée pour lui. Les entrées s'opposaient, créant ainsi une intimité d'aller-et-venues. Avec une demeure de presque cent mètres carrés et des terrasses de chaque côté de la maison, chacun aurait alors son havre de paix !


                    À peine la porte fermée derrière nous et le variateur de lumière mis en marche, le côté bestial tant retenu refit immédiatement surface. L'attente et le désir ayant grimpés toute la soirée, une fois seuls, nous n'avions qu'une envie : nous unir, de façon charnelle, sans plus nous lâcher ! Son jean et ma robe finirent par terre. Il m'attrapa par la taille et mes pieds ne touchèrent plus le sol, s'enroulant naturellement autour de ses hanches. Nos bouches se soudèrent sans un mot préalable, comme si nos langues se suffisaient à elles-mêmes pour exprimer notre envie l'un de l'autre. A ce moment, plus aucune pensée parasite ne vint troubler notre fusion. J'oubliais tout ! Plaquée entre lui et la pierre, mon pouls, sous cet assaut animal, s'emballa. Le temps ne cessait de défiler. Seuls nos bruits de bouches et les battements de nos cœurs se firent entendre. Sa langue vint envelopper mes tétons, tandis que mes mains passèrent dans son boxer. Ses doigts rencontrèrent mon intimité et un long flot de caresses débuta de part et d'autre. Ma tête me tourna sous ses doigts agiles et je savourais chaque instant, avec l'étrange sensation d'avoir laissé mon cerveau sur « Off ». Juste ces gestes primaires d'un rapport instinctif comptaient. Notre premier rapport se fit contre ce mur, jouissant l'un pour l'autre en très peu de temps.


                    Lorsque cette valse torride se termina, il me déposa sur le lit et après un bref passage à la salle de bains, il rampait vers mon intimité, avec a priori, une idée bien salace en tête « Je mourrais d'envie de te goûter, tu es une déesse et je vais te traiter comme telle ». Ces mots à eux seuls eurent le pouvoir de raviver instantanément la machine. Mes mains prirent sa tête en étaux, mes jambes étaient écartées à leur maximum et mon souffle recommençait à s'accélérer. Sa langue explorait le moindre centimètre de mon entre-jambe et il comprit vite la source de mon plaisir. Il insista dessus, jusqu'à l'orgasme. Ce répit lui permit de prendre une deuxième vigueur et après avoir demandé ma permission, il décida de venir s'asseoir sur moi pour glisser son membre entre mes seins, où il entamât une branlette espagnole. J'entrepris de lécher l'extrémité qui dépassait de ma généreuse poitrine. « Oh ! Ma belle, je vais tout t'envoyer dans la bouche si on continue comme ça ! » Je décidais donc d'échanger les rôles et lui proposais de s'asseoir au bord du lit. Je vins me placer à genoux devant lui, lui rappelant la position qui l'avait tant fait fantasmer le week-end précédent. Je lui fis cette même faveur, m'appliquant pour une fellation parfaite, mais je n'eus pas besoin de mettre beaucoup de cœur à l'ouvrage. Le pauvre, bien trop excité envoya tout dans ma bouche relativement vite.

L'AFFRANCHIE - Tome 1 : L'apollon et la NoctuelleOù les histoires vivent. Découvrez maintenant