Chapitre 26 - Ciel rosé et déhanché

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Point de vue de Bakugo:

"Ici, tout le monde déraille

T'es cent fois trop, cent fois trop bonne

T'as bugué nos entrailles

T'es mille fois trop, mille fois trop sex"

-"Hit Sale", Thérapie TAXI-



Confortablement installé sur un banc, ma bouche s'entrouvre lorsque je la vois descendre les marches, alors que je profitais du soleil. Je ne sais pas si mon cœur a recommencé à battre depuis qu'elle est apparue aux pieds des escaliers, il y a quarante minutes.

Elle est belle, et quel euphémisme. Elle est divine.

Son regard virevolte vers le ciel avant de s'arrêter sur moi. Il y une dizaine de mecs bien foutus dans cette classe, et une petite voix me dit qu'elle n'a d'yeux que pour moi. Un petit sourire satisfait apparaît sur mon visage.

Je laisse mon regard courir sur elle, pour la énième fois depuis qu'elle apparue dans les escaliers. Sa robe lui arrive à la cheville et tant mieux, je ne sais pas ce que j'aurais fait si elle avait mis une longueur aussi indécente que celle de la robe mi-cuisse de l'invisible. Une longue fente révèle sa longue jambe lorsque elle marche, qui court le long de sa jambe gauche. Je me laisse hypnotiser par la courbe douce de ses hanches et de sa taille. Qu'elle est belle, putain...

La lumière qui semble lentement virer au doré se réflète dans les éclats d'or de ses iris dont la couleur oscille entre menthe à l'eau et émeraude. Le soleil fait briller les centaines de points dorés de sa robe et son collier. Je veux graver cette vue dans ma mémoire à tout jamais, pour y repenser chaque matin, me donner une raison d'ouvrir les yeux. Pour la voir, elle.

Elle commence à faire un pas hésitant vers moi mais s'arrête. Ma poitrine se serre un peu face à ce constat: elle ne se sent pas à l'aise avec moi. Du moins quand son cerveau est aux commandes, et pas son cœur. Elle balance son poids d'un pied sur l'autre, cherchant sûrement quelque chose à dire. Elle toussote finalement avant de souffler:

-Tu... tu es très beau ce soir, Bakugo.

Je rêve ou elle vient bien de dire ce qu'elle vient de dire ? Vu comment elle est captivée par le sol, je crois bien qu'elle l'a vraiment dit.

-Tu es plus que magnifique aussi, Daisy.

Pourquoi préciser "ce soir" alors qu'elle est exquise tous les jours ?

Elle hoquette de surprise en relevant brusquement la tête. Je me lève et me dirige vers elle, les mains dans les poches. Merde, je suis à peine plus grand qu'elle avec ses talons. Je prends tout de même un malin plaisir à m'approcher juste assez pour qu'elle soit obligée de lever la tête pour me regarder dans les yeux. Ce qu'elle fait, car elle n'hésite jamais à me tenir tête. 

L'envie pénible de l'embrasser revient, ou plutôt remonte vu qu'elle ne part jamais vraiment. Mon cœur se serre encore plus qu'il ne l'était. Quand j'ai eu le courage de lui dire, même un aveugle aurait pu voir ses yeux se noyer dans un torrent de peur et de panique. Je ne tenterai rien si elle ne m'y autorise pas. Et je doute qu'elle ait assez de confiance pour éclipser la peur de prendre elle-même cette initiative. Pour l'instant. Alors...

-J'attendrai. Je t'attendrai toujours. Je t'attendrai jusqu'à septembre comme je t'attendrai pendant des années si tu en décides ainsi, Daisy.

Le silence et ses yeux sont ma seule réponse pendant un instant

𝕋𝕖𝕒𝕣𝕪 𝔼𝕪𝕖𝕤 B. Katsuki x OCOù les histoires vivent. Découvrez maintenant