"Things weren't ever meant to end this way
I know I fucked it up enough, what can I say?
I'm sorry, I can't seem to make you stay
I promise I won't put you through that painI wanna be contigo, but you're not in love with me, so
All of this love turns me cold, enough to turn away
Yeah, I wanna be contigo more than I wanna be free"-"Contigo (with Powfu)", BoyWithUke-
Trois semaines ont passé depuis le championnat. Le ciel a enfin décidé de chasser les nuages récurrents du printemps pour laisser la place au soleil estival du début de juin.
Mes gènes de la côte ibérique ne me laissent pas le choix face au beau temps, je passe deux heures par jour à lire au soleil sur une couverture étalée sur l'herbe devant l'internat, en général avec quelques amis.
La vie semble agréable, ces derniers temps.
Je ne m'inquiète pas pour les examens de mi-trimestre, qui arrivent dans un peu plus de deux semaines. Une des raisons pour lesquelles je me sens aussi légère est que depuis la semaine dernière, je suis première de la classe, plutôt loin devant les autres.
En train de déguster des Dragibus envoyés par Gabain et Gaïa il y a quelques jours, et en lisant un livre qui mêle la romance avec la fantasy, je ne pourrais pas rêver d'un meilleur jeudi après-midi.
Décidant qu'il commence à faire frais, j'empile mes affaires pour rentrer et aider à préparer le dîner. J'ai à peine le temps de fermer la porte que Mina et Toru me fonce en criant dans tous les sens, tellement agitées et bruyantes que je ne saisis pas un mot de leurs dires.
Dans un coin de mon champ de vision, je vois Kyoka s'approcher et j'entends par-dessus les exclamations ce qu'elle me dit:
-Faut que tu montes, apparamment t'as un cadeau signé avec des cœurs.
-Des cœurs ?!, je m'alarme.
Je grimpe les escaliers à la vitesse de la lumière, inquiète. Un cadeau avec des cœurs, qui aurait l'idée de-
-Sérieux ?!, je m'exclame de déception en voyant le cadeau en question.
C'est une housse accrochée à la porte, effectivement marquée d'une étiquette rose avec des cœurs. Que je reconnais immédiatement, car ce sont les mêmes que celles que j'utilise depuis toujours pour faire des cadeaux... tout comme ma mère.
Je me retourne vers les deux filles qui m'ont suivie et leur explique que non, je n'ai pas d'amoureux secret. Ma curiosité piquée, je m'empresse de prendre le cintre pour ouvrir la housse. Malgré moi, j'appréhende, car je connais mieux que personne ma mère et ses goûts luxueux et "féminins" en terme de mode.
Comme je m'en doutais, Bakugo n'est pas là. Je jette la housse gonflée par le vêtement à l'intérieur (je mets ma main à couper que c'est une robe de gala ou de bal. Une robe, en tout cas). Après avoir lancé un coup d'œil hésitant à Mina et l'endroit supposé du visage de Toru, et souri à leur attitude excitée comme si c'étaient des gamines à Noël, j'attrappe la fermeture éclair et tire d'un coup.
Mon visage se mue au ralenti, laissant chacun de mes sentiments apparaître clairement l'un après l'autre. L'appréhension, la confusion, puis l'émerveillement passent tour à tour dans mes yeux. Je n'aime pas les robes, élégantes ou simples, peu importe. Mais celle-là... elle est magnifique. Bonté divine, elle est même d'une beauté transcendante.
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𝕋𝕖𝕒𝕣𝕪 𝔼𝕪𝕖𝕤 B. Katsuki x OC
Fiksi Penggemar''Prestance, Gisela.'' ''Eloquence, Gisela.'' La voix de sa mère s'infiltre comme un serpent dans chacune de ses pensées. Et Gisela, elle aimerait tellement être aussi impassible que ce garçon dans sa classe. Ne pas avoir les yeux larmoyants si vite...