𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐗𝐈

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"Séparer les rêves et la vie, c'est renoncer à changer les choses."

𝐉𝐀𝐃𝐄 𝐉𝐎𝐇𝐒𝐎𝐍

Nous venons d'arriver dans un appartement de l'Upper East Side. Notre appartement. Celui d'Alex et le mien. Nous sommes au seizième étage. On a une grande vue sur la ville puisque le salon est entouré de baie vitrée.

Des affaires sont déjà dans l'appartement. Mais les vêtements qui sont dans mon dressing me font grimacer. Ils sont tous hideux, des jeans skinny et des t-shirt simples. Comme une impression d'être de retour à mes dix ans. Au même moment, mon ennemi rentre dans ma chambre.

-Jade, ça va. demande-t-il, l'air curieux.

Je me tourne vers lui les sourcils froncés en étant debout devant la grande armoire. En lui faisant un signe avec mon menton, je lui pointe les habits qui sont correctement rangés.

Il s'approche de moi en s'installant derrière mon dos. Je peux sentir son torse musclé contre mon épaule. La sensation de nos deux corps l'un contre l'autre me fait frissonner. Mais de quoi je ne sais pas vraiment. Tout est confus dans mon esprit.

-Effectivement je comprends ton dégoût. Pouffa-t-il.

On s'est énormément rapproché ces derniers temps, je ne suis pas habituée à tout ça. Tous les deux on a compris que désormais on pouvait compter seulement l'un sur l'autre. C'est plutôt agréable d'ailleurs je me sens bien avec lui. Nos provocations sont maintenant différentes. Elles n'ont plus le but d'énerver l'autre mais de faire rire l'autre ? Enfin je crois, je ne sais pas trop.

-Ton père m'a passé une carte, il s'éloigne de mon dos pour se mettre devant moi et que nos yeux se croisent, et je pense que l'argent qu'il y a là dessus est largement suffisant pour racheter cet appart. Pourtant Dieu sait qu'il coûte cher.

Mon visage s'illumine face à ses mots. Je ne refuse jamais une proposition pour faire du shopping. Et alors que j'allais lui répondre son téléphone se mit à sonner. Visiblement contrairement à moi il a eu le droit de le récupérer. Il sort de la pièce pour répondre et son sourire disparaît. Il s'est mis à l'entrée de ma chambre afin que je ne puisse pas entendre ce qu'il se dise.

Mais il revient très vite vers moi. L'air complètement différent, plus sérieux que tout à l'heure.

-Désolé Jade mais ton père me demande déjà pour un entrainement après la première mission. Tu peux aller acheter ce que tu veux et aller où tu veux. Je te laisse la carte.

Je lui fais un sourire en guise de remerciement et j'attrape l'objet électronique qu'il me tend.

Il sort et alors que je m'empresse d'enfiler ma paire de chaussure, une pensée me frappe l'esprit. Alexandre Ricci s'est excusé !

J'ai dépensé l'argent de mon paternel sans regarder le chiffre sur les étiquettes. Dans mes achats énormément d'étoiles, noir, argenté, paillette et rouge cerise. Il ya un tas de vêtements que je rêvais d'acheter mais que je ne pouvais pas faute à ma mère qui était beaucoup trop stricte.

J'en ai d'ailleurs profité pour m'acheter des livres. C'est ce qui m'aide le plus à me libérer. Et même habituellement la lecture m'aide dès que je vais mal. Je n'arrive pas à me concentrer.

Alex n'est toujours pas rentré. Quand il n'est pas là, je me sens tellement seule. Il ne me reste que lui. Je déteste être seule dans cet appartement. C'est le moment où tous mes démons reviennent. Je suis mal à l'aise dans ma chambre.

Je pose le livre que j'essayais de lire et je me lève du canapé. J'enfile mes chaussures et je décide de sortir pour marcher. C'est un besoin que j'ai quand je ne contrôle plus mes émotions et que mes pensées partent trop loin.

Love me if you can-TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant