𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐈𝐈

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 "𝐈𝐥 𝐧𝐞 𝐟𝐚𝐮𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐚𝐯𝐨𝐢𝐫 𝐩𝐞𝐮𝐫 𝐝'𝐚𝐢𝐦𝐞𝐫 𝐞𝐭 𝐝𝐞 𝐝𝐢𝐫𝐞 𝐚𝐮𝐱 𝐠𝐞𝐧𝐬 𝐪𝐮'𝐨𝐧 𝐥𝐞𝐬 𝐚𝐢𝐦𝐞𝐬."

𝐀𝐋𝐄𝐗𝐀𝐍𝐃𝐑𝐄 𝐑𝐈𝐂𝐂𝐈

Je suis réveillé en sursaut par un énorme bruit qui résonne dans toute la maison. Je ne me pose pas trop de questions, ça doit encore être Jade qui fouille toute sa chambre pour trouver un truc. Elle passe son temps à tout perdre. Quand on avait six ans, elle m'a fait une crise car elle ne trouvait plus son jouet préféré. C'était un PetShop koala marron.

Putain, elle est tellement chiante, à cause d'elle je me réveille alors que je pouvais encore dormir, pour une fois que j'ai réussi à me coucher tôt. C'est devenu rare de bien dormir depuis l'accident, j'y pense en permanence. Je m'étire tout en me redressant et je sors de mon lit en direction de mes habits pour mettre le premier short que je vais attraper. Mes pas se dirigent vers la chambre de Jade afin de voir ce qu'elle peut bien faire. À peine j'ai le temps d'ouvrir sa porte que l'hystérique me crie dessus.

-Si c'est Alex, dégage !

-Ferme ta gueule, dis-je en continuant d'entrer, tu fous quoi, putain, tu m'as réveillé !

Mes sourcils se froncent en gardant mon air froid. Et même si elle aussi a un froid glacial sur son visage, elle garde son côté gentil et innocent.

-J'en ai rien à foutre, dégage, sale con.

Un souffle sort de mes lèvres et j'obéis à la reine des connes. Putain, qu'elle aille se faire foutre. Puisque je suis encore à moitié endormi, je retourne dans ma chambre et m'installe dans mon lit. J'attrape mon téléphone et commence à défiler dans mon feed Insta.

Hier j'ai posté une photo de moi en story et comme d'habitude j'ai un tas de meufs en chien qui réagissent. C'est tellement drôle de voir toutes ces putes accro à moi. Être grand, musclé et le capitaine de l'équipe de basket, ça a des avantages. Toutes les filles du lycée sont à fond sur moi. Mais je n'aime aucune d'entre elles, même si c'est loin d'être ce que je leur dis quand j'ai envie de me vider. De toute façon, elles sont bonnes qu'à ça.

***

Nous sommes partis faire un tour en bateau. Alors que je suis assis au bord de la banquette, Meredith et maman sont sur l'étage du bateau avec Noah, tandis que Jade est avec moi en train de lire. Je les imagine déjà penser à comment on va s'entre-tuer.

Mais la bouclette m'abandonne très vite en attrapant son téléphone pour se diriger à l'intérieur. Curieux de ce qu'elle peut faire, je me lève afin de la suivre. Putain, elle se fout de ma gueule, j'espère.

-Jade, tu joues à quoi ? demandé-je d'un ton sec et énervé alors qu'elle était en train de prendre des photos d'elle devant le miroir en maillot.

-Bah rien, et ça peut te foutre quoi ?

Alors qu'elle disait ça, ses sourcils se froncent et elle remet ses cheveux derrière son oreille d'un air gêné.

-À croire que je vais laisser des connards bander sur toi.

-Pourtant tu es le premier à faire ça avec les autres filles.

Aïe, touché.

-J'ai jamais dit que je suis pas un connard.

-Ah, car je te fais bander ? dit-elle en haussant un sourcil.

Elle est sérieuse ? Elle se prend pour qui. En me raclant la gorge, je lui réponds enfin.

Love me if you can-TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant