𝐂𝐇𝐀𝐏𝐈𝐓𝐑𝐄 𝐗𝐕𝐈

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"L'amour c'est se fondre l'un dans l'autre."

𝐉𝐀𝐃𝐄 𝐉𝐎𝐇𝐒𝐎𝐍

J'attrape ma jupe du bout des doigts pour éviter qu'elle s'envole. Je marche dans les rues dynamiques de New-York pour rejoindre Alex. Mes pas s'approchent de l'Empire State Building, notre lieu de rendez-vous.

Je monte frénétiquement la tour en me demandant ce qui se passe pour qu'il veuille que je vienne jusqu'ici. Au fur et à mesure que je monte les étages, la vue rétrécit de plus en plus les piétons.

Et seulement une fois que j'arrive au sommet je retrouve Alex tout seul près en train d'observer la vue. Le lieu est anormalement très vide surtout que nous sommes en pleine après-midi. Généralement dans cette tranche horaire une foule de touristes est présente.

-Alexandre ?

L'homme se retourne vers moi un bouquet de roses rouges à la main. Il m'observe de bas en haut et j'aperçois une lueur d'admiration dans ses yeux.

C'est donc ça le regard d'un homme amoureux.

On se rapproche lentement l'un de l'autre sans séparer nos iris qui ne peuvent plus se quitter.

-J'ai une mission pour ton père ici donc l'endroit est fermé pour aujourd'hui.

Sans ajouter un mot de plus, il me tend le bouquet que je saisis volontiers. J'anale le parfum des fleurs avant de me concentrer à nouveau sur lui.

-C'est mes... murmuré-je avant de me faire couper la parole.

-Tes préférés, oui je sais.

Je suis comblée, je pensais connaître l'amour avec Léo mais c'était faux. Celui que j'ai détesté pendant tant d'années n'est pas le même que celui qui se tient devant moi. Sauf que cette fois ce n'est pas de la haine que je ressens envers lui. Je ne sais absolument pas comment réagir, je me retrouve complètement à sa merci.

Il prit enfin la décision de rompre le silence:

-Jade j'ai l'impression que si je ne me mets pas à terre devant toi tu n'accepterais jamais de croire mes mots.

Alexandre marque une pause dans ses paroles pour mettre ses deux genoux à terre. Pour la première fois de ma vie je suis plus grande que lui. Je ressens un sentiment de puissance que même quand il me dépasse je le détiens.

-Toutes ses années je t'ai tant détesté et malgré ça je n'ai jamais cessé de te protéger. Je reconnais que j'ai souvent été le plus gros des connard mais maintenant je ne te demande qu'une seule faveur: accorde moi tes lèvres et ton corps.

Mon rythme cardiaque s'accélère et un sentiment de désir enveloppe chaque parcelle de mon corps. Ce n'était donc pas une légende, les hommes biens existent réellement. et dire qu'il était sous mes yeux depuis le début.

Je lui tends ma main pour l'aider à se relever et nous retrouvons tous les deux notre taille respective. Son bras enroulé ma taille et nos deux visages ont tous les deux une très faible distance. Nos pupilles font des aller-retour entre nos yeux et notre bouche. Et à un moment, je craque.

-Et puis merde.

Mes mots brisent enfin cette barrière qu'on s'est si longtemps interdit de franchir. Mes lèvres s'approchent des siennes et elles rentrent enfin en contact. Sa main qui était positionnée sur ma taille remonte le long de mon dos tandis que je dépose la mienne sur sa joue. C'est comme si le monde s'arrêtait de tourner, il ne reste plus que nous deux. Je trouve que ça résume plutôt bien notre vie.

Love me if you can-TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant