𝐄́𝐏𝐈𝐋𝐎𝐆𝐔𝐄

249 7 13
                                    

JADE JOHSON

Un an plus tard.

Je m'assois à côté d'Alexandre, l'air encore lourd de l'averse récente. La pluie a cessé, mais l'humidité persistante enveloppe mon corps comme une étreinte oppressante. Aujourd'hui, c'est mon anniversaire, j'ai dix-huit ans.

-Le ciel est beau, tu ne trouves pas ? demandai-je, essayant de percer le voile d'atmosphère grisâtre qui enveloppe le cimetière.

Alexandre, réagit avec un ricanement léger.

- Il est surtout nuageux.

-Oui, mais très peu de personnes apprécient les jours pluvieux, alors quand j'étais enfant, j'ai décidé que ces journées seraient mes préférées.

Je souris en pensant à cette vieille promesse, un ancrage de mon enfance, un moyen de me raccrocher à la beauté dans les jours plus sombres.

Sous mes mots, Alexandre laisse échapper un rire silencieux, presque imperceptible, comme une brise légère à travers les arbres.

-Je me suis encore laissé faire par mon père, confessai-je, la voix teintée de résignation. Je me suis promis de ne plus jamais me laisser marcher dessus par un homme, mais on dirait bien que c'est l'exception.

-C'est différent, Jade, lui c'est ton père.

Je soupire, sachant qu'il a raison mais ne trouvant pas le réconfort que j'espérais.

-Je sais, mais bon...

Une larme solitaire, traîtresse et silencieuse, roule lentement le long de ma joue. Je la laisse couler.

-Je t'aime, Alexandre, je ne peux pas te détester, c'est impossible. Je sais que tes mots étaient le contraire de ce que tu pensais ce jour-là. Je te connais depuis ma naissance, j'arrive toujours à savoir quand tu mens ou quand tu es sincère.

-Je t'aime, mia Giada, mais maintenant il faut que tu passes à autre chose, ça fait un an que je suis mort.

Ses paroles résonnent dans ma tête, empreintes de tendresse et de tristesse. Je savais qu'il avait raison, mais accepter cette réalité était un combat constant. Je me lève, l'air lourd d'un chagrin familier, et me penche pour déposer le bouquet de fleurs sur sa tombe. Les fleurs, éclatantes contre le marbre gris, sont un symbole fragile de ma permanence dans l'oubli et le souvenir.

En me redressant, je reste un moment à contempler le ciel nuageux. Malgré l'humidité persistante et la douleur sourde dans mon cœur, il y a un'e paix ténue dans l'air, une douceur mélancolique qui apaise l'âme.

-Je dois y aller Stanley a une surprise pour moi. murmuré-je malgré le fait que je ne le vois plus.

Je fais un dernier regard à l'endroit où repose celui que j'ai aimé, que j'aime et que j'aimerais toute ma vie.

Un amour qui devait réparer peut lui aussi laisser des cicatrices...

À suivre...

♥︎

Mon dernier salut les gars sur cette histoire.

Je sais pas comment décrire ce que je ressens, LMIYC est mon tout premier roman.

Je vais prendre une petite pause sur l'écriture je vais surement reprendre avec le tome I de Unfortunate en septembre. J'ai énormément de problème perso à gérer et je me suis détruit la santé ses derniers pour vous finir l'histoire.

PAR CONTRE M'ATTAQUEZ PAS POUR LA FIN J'AI VERSÉ DES LARMES SUR MON ORDI.

J'essaye de trouver des trucs à dire car je veux pas vous dire aurevoir puisque je suppose que pas tous mes lecteurs vont lire Unfortunate.

Je vous promets que ce n'est pas la fin de LMIYC.

Bye my loves I love you very much and thank you for everything.

IG/TIKTOK: tessblack_

♥︎

Love me if you can-TOME IOù les histoires vivent. Découvrez maintenant