"Après le beau temps vient l'orage."
𝐉𝐀𝐃𝐄 𝐉𝐎𝐇𝐒𝐎𝐍
Je bats mes paupières à plusieurs reprises pour essayer de m'habituer au flash que je sens pointé sur moi qui me brûle la rétine. Une migraine si puissante m'ébranle que ma tête a du mal à la tenir droite. Mes jambes me font tellement souffrir que j'ai l'impression qu'on m'a donné des coups de batte.
Putain de merde encore ?
Les souvenirs de ce qu'il s'est passé pour que je me retrouve à nouveau dans cette situation sont très flous. J'arrive à relever le bras pour protéger mes yeux mais la chaîne qui m'emprisonne me fait affreusement mal.
-Va te...faire...foutre. balbutié-je à l'égard de la personne que je sens m'observer dans la pièce.
Je crois bien que je saigne du nez étant donné que je peux discerner un goût métallique couler jusqu'à mes lèvres.
-Belleza (beauté)...je n'aime pas du tout ce nouveau langage que tu as, l'homme marque une pause pour ranger mes cheveux rebelles derrière mon oreille. Tu étais beaucoup plus docile avant, lo que te ocurre (il t'arrive quoi) ?
-Dégage avec ta lumière de merde. Pesté-je sans vraiment me préoccuper de ce qu'il dit dans un élan de force.
J'entends au bruit que font ses chaussures qu'il quitte le sol sur lequel il était assis avec moi pour se mettre debout.
-Zorra (salope) ! m'injure-t-il avec l'une des rares insultes espagnol que je connaisse avant de me rouer de coup de pied.
La force qu'il utilise pour s'acharner sur moi me fait perdre le peu d'équilibre que j'avais grâce à mon dos qui reposait sur un poteau. Ma tête tombe par terre pendant que je me mord la lèvre inférieure qui est complètement sèche pour éviter de manifester un hoquet de douleur.
Il cesse enfin d'utiliser mon corps comme punching ball et à la place il attrape ma chevelure pour que je puisse le regarder droit dans les yeux. Ses iris noirs ne me lâchent pas du regard comme si j'allais me libérer de son emprise d'une seconde à l'autre.
-Hijo de puta (fils de pute), lui craché-je au visage en rassemblant le peu d'énergie physique qu'il me reste.
Je déglutis l'accumulation de salive dans ma bouche en observant la goutte de sueur perler sur son front. Avec un peu de réflection je comprends qu'il est arrivé pas longtemps avant mon réveil étant donné que ses cheveux mouillés perde encore des gouttes d'eau.
-Je ne supporte absolument pas ce petit côté insolent que tu développes princesse.
-Moi... c'est ta gueule de merde...que je ne supporte...pas. rétorqué-je en reprenant ma respiration entre chaque morceau de phrase.
Il brandit soudainement sa main pour me gifler ce qui fit tourner mon visage sur le côté. Puis il prit de l'élan avec ma crinière brune toujours dans sa main afin de propulser mon visage au sol. Je souffre tellement mais je ne dois absolument pas montrer mes faiblesses.
Je décide d'observer la pièce dans laquelle je me trouve et il me faut peu de temps avant de comprendre qu'elle est complètement différente que la première fois. Cette fois ci on pourrait croire que je suis la paitente folle d'un laboratoire abandonnée.
La pièce est illuminée grâce à la lampe de torche qui me brûlait les yeux lors de mon réveil. Un vieux lustre qui ne possède qu'une seule ampoule cassée décore le plafond. Les murs abîmés qui perdent leur papier peint possèdent une caméra qui surveille chacun de mes gestes.
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Love me if you can-TOME I
RomanceUn amour qui devait réparer peut lui aussi laisser des cicatrices. La capitaine de l'équipe d'athlétisme, Jade est emprisonnée dans une relation amoureuse plus que toxique. Élève brillante son avenir est tout tracé vers la réussite. Mais du jour au...