Dans le corps d'un(e) autre... (Dramione)

Chapitre 21

PDV Hermione

Nous étions le 25 décembre, c'était le jour de noël et mes parents me manquaient plus que tout. J'aurais tellement aimé pouvoir les serrer dans mes bras et sentir leur odeur. Malheureusement pour moi, je ne pouvais pas car je me trouvais à mille lieues d'eux et qu'ils ne m'auraient pas reconnue, même si j'étais venue toquer à leur porte. Je devais donc me contenter de mes nouveaux parents Narcissa et Lucius. Et à cause de ce dernier, j'allais vite me rendre compte que la vie n'est pas si tendre et que noël n'est pas un conte de fée.

Je me levais d'assez bonne humeur, sachant que j'aurais un tas de cadeaux qui m'attendraient sous le sapin. Et c'était le cas, il y'avait une jolie petite pile de présents bien emballés et rangés. Personne n'était dans la pièce aussi je décidais d'aller prendre mon petit déjeuner en cuisine. Narcissa était déjà là, tout comme Lucius qui en guise de bonjour me lança un regard noir.

- Bonjour père, mère, les saluais-je avant de prendre place à table.

- Bonjour Drago, me salua Narcissa.

- Fils, tu viendras me voir dans mon bureau, tu recevras ainsi le présent qui t'est dû !

- Bien père...

Cela ne présageait rien de bon pour moi vu la grimace que fit Narcissa à l'entente de sa demande.

- Je pensais aller au salon ouvrir les présents.... Lui dit-elle tout de même.

- Cela attendra notre entrevue et je ne suis pas sûr qu'il mérite quoi que ce soit ! Lui répondit-il sèchement tout en sortant de table.

Je me dépêchai alors d'engloutir mon petit déjeuner pour ne pas le faire trop attendre, j'appréhendais déjà beaucoup trop de me retrouver seule avec lui. Et s'il découvrait la vérité ? Non, il ne fallait pas que j'y pense mais que je bloque mon esprit au maximum. Il était hors de question qu'il puisse avoir accès à l'un de mes souvenirs. C'est donc d'un pas déterminé et concentré que je toquais à la porte de son bureau.

- Rentre, c'est ouvert.

- Père, vous vouliez me voir ? ....

- Oui, malheureusement je n'ai pas pu être trop présent depuis ton arrivée et je vais devoir m'absenter à nouveau. Quoi qu'il en soit tu sais pourquoi je t'ai fait venir ?!

- Oui, père.

- Alors ferme la porte derrière toi veux-tu, ta mère ne supporte pas tes cris, tu le sais bien pourtant !

Je m'empressai d'aller fermer la porte derrière moi la boule au ventre. Qu'allait-il m'arriver ?

- Viens donc te mettre devant moi et regarde-moi dans les yeux ! me cria-t-il.

À peine mon regard croisa le sien, qu'un puissant sort informulé me percuta, me clouant au sol. J'avais l'impression d'être tenaillé de toute part et qu'un troupeau d'Hippogriffe me martelait le corps. La douleur était vraiment insoutenable mais je tenais bon pour ne pas hurler. Malgré tout, les larmes perlaient sur mes joues sans que je ne puisse les retenir. Il leva le sort et m'intima de me relever et me tenir droit. Il en avait de bonnes lui franchement, j'aimerais bien l'y voir ! Malgré tout je me relevai et lui fis face tout en le regardant droit dans les yeux. Comment pouvait-il lancer un doloris sur son propre fils ?

- Voyons voir ce que tu me caches. Légilimens ! cria-t-il.

Je sentis immédiatement qu'il pénétrait dans ma tête, aussi je me concentrais sur les souvenirs que je voulais qu'il voie. L'intrusion ne dura que très peu de temps et heureusement car je n'avais plus trop de forces. Mais s'en était loin d'être fini pour lui car à peine fut-il hors de ma tête, qu'il me lança une dernière fois un doloris. En boule sur le sol, je tentais tant bien que mal de retenir mes cris. Cependant, je ne voulais surtout pas lui faire ce petit plaisir.