Dans le corps d'un(e) autre... (Dramione)

Chapitre 42

PDV Drago

La fin de l'année approchait à grands pas, nous étions déjà fin mai et dans un mois je devrais renier ma famille pour suivre mon propre chemin, avec aucun sous en poche. Même si j'avais pu prendre quelques affaires de chez moi, je n'avais pu retirer le moindre gallion et de savoir que je n'aurais rien pour vivre, m'angoissais quelque peu. Je ne voulais dépendre de personne, déjà qu'Harry m'hébergeait gentiment, cependant je ne voyais pas comment je pouvais faire... L'accès à mon coffre allait être condamné à l'instant même où mon père remarquerait ma défection. Peut-être que je devrais demander de l'aide à ma mère. Mon anniversaire était dans une semaine et tombait un samedi, alors je pourrais sûrement la retrouver à Pré-au-Lard et lui demander à ce moment-là de m'aider. Oui, c'était décidé, j'allais lui rédiger une lettre en ce sens que je lui ferais porter par mon hibou grand-duc. Elle m'avait dit qu'elle ferait tout pour m'aider, aussi j'espérais vraiment qu'elle tienne parole et même si elle ne pouvait pas, ça me ferait toujours une occasion de la voir. Dire que ce serait peut-être la dernière fois que je la verrais, ça me plombé l'estomac. Durant toutes ces années, elle avait été mon roc, mon point d'ancrage, le soleil après la tempête, la douceur après les coups... Heureusement qu'aujourd'hui j'avais Hermione à mes côtés, car jamais je n'aurais tenu le coup sinon.

En attendant sa réponse, je devais me préparer. Aujourd'hui avait lieu notre permis de transplanage et même si j'étais plutôt confiant, je savais qu'Hermione devait tergiverser dans son coin, c'est pourquoi je la conviais à me rejoindre quelques minutes avant l'examen, dans notre petite salle de classe secrète.

Dès qu'elle me vit, un grand sourire illumina son visage et jamais je ne me lasserais de ce spectacle. J'étais vraiment chanceux de l'avoir à mes côtés. Rien que pour elle, je savais que je faisais le bon choix, elle en valait la peine. Après ce bref intermède, nous rejoignions la grande salle pour notre examen. Il y'eu quelques accidents, sans gravité, mais dans l'ensemble, pratiquement tout le monde avait réussis. L'heure était donc à la réjouissance et vu que j'avais terriblement envie de l'embrasser, je nous fis retourner vite fait dans notre petite salle secrète, à l'insu de tous. Je pu ainsi la féliciter comme il se doit avant de devoir nous séparer pour continuer notre journée de travail. Je lui avais promis mille et unes choses à lui faire ce soir, désormais je n'avais qu'une hâte, y être pour réaliser toutes ces délicieuses choses que mon esprit avait imaginées et profiter d'elle sans retenue. Et je peux vous dire que je ne m'étais pas privé, ni retenu. J'avais atteint un point d'extrême jouissance avec elle, que je n'avais jamais connue jusque-là. J'avais exploré son corps avec minutie et jamais je n'avais été tant comblé. Cette femme faisait vraiment des merveilles, tant avec son corps, que ses doigts ou sa bouche. C'était l'extase à l'état pur et c'est éreinté que nous nous endormions dans la salle, seule spectatrice de nos ébats. Dormir avec la femme qu'on aime dans ses bras était le plus merveilleux cadeau au monde et je savais que j'aurais bien du mal à la laisser filer les fois suivantes... Heureusement que nous n'avions pas cours le lendemain car nous aurions été bien en retard à notre premier cours... Mais pour l'heure, nous profitions l'un de l'autre car après tout, nos amis proches étaient au courant de notre situation, aussi nous savions que personne ne s'inquiéterait de notre absence.

- Tu crois qu'Harry et Ginny seraient partants pour une petite soirée samedi prochain avec Blaise et Pansy ? Lui demandais-je au petit matin.

- Tu veux tous nous réunir pour ton anniversaire, c'est une super idée ça, et je suis sûr qu'ils seront ravis !

- Cool alors. Je te laisse leur demander ? Ce jour-là j'ai prévu d'aller à Pré-au-Lard pour voir ma mère, ce sera sûrement la dernière fois que je la verrais alors...